REINES : avant-première en présence de la réalisatrice, Yasmine Benkiran

Événement

Projection rencontre

Mardi 6 février à 20h30
Une avant-première du ciné club Tonnerre : "Salles obscures, éclairage féministe !"

À Casablanca, trois femmes : une mère, sa fille, et la conductrice d’un camion qu’elles ont prise en otage, sont poursuivies par la police. Alors qu’elles sillonnent les routes de l’Atlas, l’horizon de leur cavale se rétrécit mais qu’importe, le but reste le même : revendiquer leur liberté. Peut-on parler d’un Thelma et Louise à la marocaine ? On y pense en tout cas devant Reines ! À travers ces trois personnages, ses trois reines, la cinéaste questionne l’émancipation féminine sous un prisme inédit, loin de la théorie, et qui ne manque pas d’action !

PROJECTION EN AVANT PREMIÈRE SUIVIE D'UNE RENCONTRE AVEC LA RÉALISATRICE, YASMINE BENKIRAN, ANIMÉE PAR ELVIRE DUVELLE-CHARLES

LE MOT DE LA RÉALISATRICE

« [Adolescente] j’ai eu l’impression qu’on m’offrait au cinéma surtout des personnages de femmes qui étaient toujours cantonnées aux mêmes rôles. Je ne me retrouvais pas dans ce cinéma. A 17 ans, j’aimais le cinéma d’action, j’aimais le cinéma d’aventure, l’onirisme, j’aimais la science-fiction aussi, ce qu’on appelle aujourd’hui le « cinéma de genre ». […] J’avais envie de faire aujourd’hui le film qui m’avait manqué quand j’avais 17 ans. J’avais envie de m’identifier, de proposer d’autres représentations de femmes. Teresa de Lauretis disait : « Représenter le genre, c’est le construire », et  je pense que c’est vrai. […] L’une des premières volontés du film était de casser un peu les codes et de proposer d’autres représentations de femmes marocaines et de femmes arabes et africaines, puisque le Maroc est à la jonction entre le monde arabe et l’Afrique. » - Yasmine Benkiran

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