Anatomie d'un rapport : Luc Moullet et Antonietta Pizzorno décortiquent le couple !

Événement

Projection rencontre

Samedi 3 février à 18h30
Cet hiver, le plus vélophile des cinéastes, qui se décrit volontiers comme une « savonnette indocile », sera au Luxy !

En pleine prise de conscience féministe, les rapports amoureux et sexuels entre les hommes et les femmes peuvent-ils  rester identiques dans un couple hétérosexuel ?  Luc Moullet et Antonietta Pizzorno mènent l'enquête...

A mi-chemin entre le documentaire et la fiction, les cinéastes interrogent l'insatisfaction qui peut miner deux êtres. Confession sans faux-semblants sur le désir et le plaisir, notamment féminin et décrit comme trop souvent tut, le film est aussi désopilant quand il raconte la vanité masculine mise à mal devant les revendications féminines qui se font soudain entendre.

PROJECTION SUIVIE D'UNE RENCONTRE AVEC LES CINÉASTES LUC MOULLET ET ANTONIETTA PIZZORNO, ANIMÉE PAR CLAUDINE LE PALLEC MARAND

« Anatomie d'un rapport (1975) se fondait sur les difficultés à l'arrivée du MLF, le Mouvement de libérations des femmes, vers 1970. Mise en question des rapports physique et moraux entre hommes et femmes, en insistant sur le grand problème du siècle,  qu'omirent Marx, Heidegger, Husserl, Mao, Soljenitsyne, Marcuse, Leibnitz, Sartre et bien sûr Foucault : orgasme vaginal ou orgasme clitoridien? That is the question. Antonietta refusa le rôle féminin d'Anatomie, ayant peur d'être à la fois devant et derrière la caméra. [...] Deux metteurs en scène : quand Antonietta tournait les scènes avec Marie-Christine [Questebert] seule, je m'isolais (ou l'inverse). Film dialectique donc, une scène pouvant carrément jurer avec un autre. Sans en avoir le statut, ce fut la seule véritable coproduction franco-italienne de l'histoire du  cinéma, aec un réalisateur de chaque nation.  »- Luc Moullet, Mémoires d'une savonnette indocile, Capricci

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