Dans le nouveau film de Quentin Dupieux, il y a presque autant de Dalí(s) que de « a » dans ce titre, qui sonne comme un cri de ralliement. Réinventant à travers des acteurs particulièrement en forme la figure du peintre, le réalisateur intègre pleinement ce personnage à son univers délirant et burlesque.
 

AVANT-PREMIÈRE DANS LE CADRE DU FESTIVAL TÉLÉRAMA

Tarif unique : 3.5€

LE MOT DU RÉALISATEUR

« C’est tout le sujet du film : L’impossibilité de raconter Dalí. Je ne dis pas ça de manière abstraite ou poétique. Si mon premier film s’appelait NON FILM, DAAAAAALÍ ! c’est un non-biopic. Ce n’est surtout pas la vie de Dalí. On suit cette journaliste qui veut l’interviewer puis faire un film sur lui. Mais à chaque rencontre, chaque tentative de faire parler le maître, il s’échappe et le film avec. C’est une boucle infinie, un film comme un jeu de piste sans but qui file le vertige. Dalí est partout et nulle part. Quand j’ai rêvé de ce film, j’ai très vite senti qu’il ne fallait pas faire un film sur Dalí mais avec Dalí. Essayer de chercher une forme de liberté que son travail m’inspire. Raconter Dalí à l’école de peinture, expliquer ses frustrations, ses ambiguïtés, filmer l’artiste au travail, ça ne m’intéresse pas. J’aime presque plus Dalí l’homme, le génie de la communication que Dalí l’artiste. J’aime la manière dont il a constamment cherché à échapper à son image en jouant avec elle. L’hommage du film à Dalí, c’est ça. Un non-film sur Dalí pour un type qui n’aurait jamais voulu qu’on le mette dans une boite. Il fallait pour ça aller chercher, comme lui, dans le cosmos et s’aventurer pas loin de la folie. Un film fou pour un génie. » - Quentin Dupieux