THE SOILED DOVES OF TIJUANA : à la rencontre des "dames blanches"

Événement

Projection rencontre

Mercredi 6 décembre à 19h
Une plongée sidérante de Tijuana, aux côtés des femmes qui y vivent, qui la hantent

Tijuana, ville frontière, ville monde où touristes en quête de sensations fortes et êtres luttant pour leur survie errent. Parmi eux, des femmes, que Jean-Charles Hue surnomme les Dames blanches, fantomatiques, évanescentes, mais qui sont aussi pleines d’une vie bouillonnante, d’histoires à raconter, d’expérience à partager.

Depuis quinze ans, Jean-Charles Hue se passionne pour Tijuana, cherchant à capter l’essence de ce lieu si particulier. S’il ne cache pas ce qu’il a de plus sordide, il émeut par  les portraits complexes des hommes et des femmes dont il est parvenu à gagner la confiance, témoin attentif des vies qui se disent devant la caméra.

SUIVI D'UNE RENCONTRE AVEC LE RÉALISATEUR, JEAN-CHARLES HUE, ANIMÉE PAR LE RÉALISATEUR PHILIPPE FERNANDEZ

UN MOT SUR LE FLM

 

« Elles  sont  souvent  habillées  ou  maquillées  de  blanc,  comme  un  signe  de retour à la virginité. Pour les gens de passage, ce sont des folles - et, bien sûr, la drogue les a généralement détruites. Mais les gens du quartier les respectent. D’une part, parce qu’elles  représentent  le  possible  devenir  de  beaucoup  de  gens  là-bas.  Elles  sont  vues comme des femmes qui ont chuté, mais qui ne sont plus dans le mal - d’ailleurs la plupart d’entre elles ne sont même plus en état de se droguer. Leur consommation passée a été telle  que  beaucoup  d’entre  elles  vivent  vraiment  sur  une  autre  planète.  Elles  sont généralement  nourries  et  habillées  par  les  pasteurs  ou  les  gens  du  quartier,  qu’elles  ne peuvent  pas  quitter  parce  qu’elles  ne  connaissent  rien  d’autre.  Disons  qu’elles  sont  vues là-bas  comme  des  quasi-divinités,  si  bien  qu’on  les  respecte  mais  qu’on  ne  les  regarde pas, parce qu’elles font peur. Ce qui m’a frappé la première fois, c’est que personne ne se retourne quand elles se donnent en spectacle. » - Jean-Charles Hue

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