5 HECTARES, en présence de la réalisatrice Emilie Deleuze et de l'acteur Lambert Wilson

Événement

Projection rencontre

Jeudi 14 décembre à 20h30
Une avant-première avec l'équipe du film !

Franck, quinquagénaire parisien, voit son existence basculer quand il se prend d'une folle passion. Mais une passion bien surprenante car depuis qu'il a tout lâché pour aller vivre avec son amie à la campagne, il n'aspire plus qu'à une chose : avoir son tracteur.

Dans cette histoire d’obsession, qui oscille entre drôlerie, douceur, et parfois folie, Emilie Deleuze fait le portrait d’un homme en pleine réinvention de lui-même. Nous plongeant, à l’image de son couple, dans une campagne qui n’est ni idéalisée, ni faussement sordide, elle raconte la découverte d’un nouveau monde, d’une nouvelle façon de vivre. L’apprentissage de tous ces codes ne peut manquer d’amuser, mais provoque aussi une émotion face à cet homme entièrement habité par une fascination aussi soudaine qu’inexplicable.

SÉANCE SUIVIE D'UNE RENCONTRE AVEC LA RÉALISATRICE ÉMILIE DELEUZE ET L'ACTEUR LAMBERT WILSON (SOUS RÉSERVE)

LE MOT DE LA REALISATRICE 

« J’avais envie de montrer des personnages dits « de la campagne » sans les réduire à une fonction permanente comme on le voit souvent, où les paysans ont des problèmes de paysans, et, en face, les Parisiens ont des problèmes de Parisiens… Je voulais montrer les folies humaines, non réductibles aux clichés. Dès qu’on ouvre la porte d’une maison, il y a une folie quelque part. […] De toutes les machines, le tracteur est celui qui revêt le plus un caractère de jouet. Mon tracteur, dans le film, il est tellement mignon, il est à mourir ! Il date des années 70, ce sont des machines increvables. […] Les hommes aux prises avec les machines me fascinent. Une machine est à la fois un jouet et une puissance. Ces caractéristiques ramènent à l’enfance et à la puissance pure. Je sais que quand je monte sur un tracteur, j’éprouve un sentiment de toute-puissance. Il me semble que Franck prend conscience de cette puissance en maniant l’engin. C’est là qu’il se rend compte qu’il devient autre. » - Émilie Deleuze

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