Jack Beauregard est un aventurier vieillissant, en route pour régler un vieux compte. Il fait la connaissance du jeune « Personne », un admirateur qui rêve de le voir affronter un terrible gang de malfrats. Produit par Sergio Leone, mis en musique par Ennio Morricone, Mon nom est Personne est un modèle du genre : intensité des duels, sens de l’action, utilisation habile de la musique, mais aussi un certain sens de la dérision qui font tout le sel de ces westerns décalés, dits « spaghetti ».

SÉANCE PRÉSENTÉE PAR LE DISTRIBUTEUR, MARC OLRY, SUIVIE DUN QUIZZ MUSICAL ET D'UN PLAT DE SPAGHETTI OFFERT !

UN MOT SUR LE FILM

"En toile de fond, un double rappel. Le western, c'est l'épopée. En l'occurrence le texte homérique. Tout comme Ulysse, Personne, l'homme aux mille ruses, va affronter dans une partie serrée, où la queue de billard remplace l'épieu durci au feu, le géant cyclopéen au nom transparent : Beauregard. Le western, c'est aussi l'opéra. Beauregard, lui, affronte seul les cent cinquante tueurs de la Horde sauvage aux sons de la Chevauchée des Walkyries. Mais le western, c'est surtout autre chose. Ce personnage nommé Personne ne lutte pas pour sauver sa vie. Il veut voir se réaliser un vieux rêve enfantin : l'affrontement de Beauregard et de la Horde. Il n'est plus celui qui subit son destin, mais celui qui met en scène, celui qui fait." Le Monde