Proxima : prenez de la hauteur avec le CNES !

Événement

Projection rencontre

Samedi 7 octobre à 20h
Une séance en partenariat avec le Centre national d'études spatiales, dans le cadre de la Fête de la science

Entrée libre - dans la la limite des places disponibles

Sarah se voit un jour proposer de participer à un voyage spatial pour la mission Proxima. Une opportunité qu’elle ne peut se résoudre à décliner, malgré l’intensité des entraînements et surtout le déchirement de devoir quitter sa fille de 8 ans. Alice Winocour livre ici une œuvre quasi documentaire sur la préparation physique et mentale des astronautes. Un contraste saisissant s’opère entre la pression écrasante à dépasser les limites du corps humain et le portrait du lien fragile et délicat qui lie une mère à sa fille. 

PROJECTION SUIVIE D'UNE RENCONTRE AVEC GUILLEMETTE GAUQUELIN-KOCH, RESPONSABLE DES SCIENCES DE LA VIE AU CNES ANIMÉE PAR LE JOURNALISTE SCIENTIFIQUE GUILLAUME TIXIER

LE MOT DE LA RÉALISATRICE

On a fêté le cinquantenaire du premier pas de l’homme sur la Lune, mais on envisage désormais des voyages sur Mars. Du coup, le thème du voyage spatial relève moins de la science-fiction et semble moins lointain. Mais c’est lié aussi à l’état de la planète et à sa fragilité. Du coup, j’ai l’impression qu’il y a cette espèce de rêve d’aller voir ailleurs. Les films qui se déroulent dans l’espace sont presque toujours liés à une vision post-apocalyptique de la Terre avec l’idée d’aller recréer une autre vie ailleurs. Mais Proxima n’est pas du tout un space movie classique, parce que j’ai voulu inverser la proposition en montrant plutôt notre attachement à la Terre et à quel point il est difficile de la quitter. En plongeant dans cet univers et en rencontrant tous ces astronautes, je peux dire que j’ai écrit véritablement ce scénario avec ces entraîneurs sur la partie technique. J’ai été aussi immergée à la Cité des étoiles, cette ville où s’entraînent et se préparent les astronautes. Depuis le départ, mon idée était d’aller tourner dans les vrais centres spatiaux, parce qu’il s’agissait de lieux qui étaient vierges de cinéma.[…] Ma seule et unique obsession de direction artistique, en termes d’écriture, de mise en scène et de montage, était de confronter l’infiniment petit et l’infiniment grand, c’est-à-dire le trivial, le banal d’une relation entre une mère et une fille dans l’intimité d’une famille, avec l’immensité galactique et les vides interstellaires." - Alice Winocour

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