Une bande de jeunes se réunit dans le désert et prépare avec minutie le dispositif explosif qui leur permettra de perpétrer une action écologiste radicale. Un film qui mêle des aspects extrêmement documentés à un récit palpitant !
DANS LE CADRE DE LA SOIRÉE "RÉSISTANCES ET ÉCOLOGIE" EN PARTENARIAT AVEC LA LIBRAIRIE ENVIE DE LIRE, SÉANCE SUIVIE D'UNE RENCONTRE AVEC LES MEMBRES DE LA LIBRAIRIE ET L'ACTIVISTE ET HISTORIEN ALESSANDRO STELLA
ET EN BONUS : entre les deux films, discussion et possibilité de se restaurer en compagnie de l'association Mélocycles
(𝗮𝘁𝘁𝗲𝗻𝘁𝗶𝗼𝗻 ! 𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗿𝘃𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗶𝗻𝗱𝗶𝘀𝗽𝗲𝗻𝘀𝗮𝗯𝗹𝗲 pour les repas ! par mail à leluxy@ivry94.fr). 𝐴𝑢 𝑚𝑒𝑛𝑢 (entrée + plat + dessert pour 14€ / entrée + plat ou plat + dessert pour 11€) : Mezze (houmous, caviar d'aubergine, taboulé) / soupe de lentilles orientale / pâtisseries
LE MOT DU RÉALISATEUR
« C’est probablement le travail d’écriture le plus compliqué mais aussi le plus excitant que j’ai connu. Il y avait quelque chose de l’esprit de la Nouvelle Vague française dans l’idée de confronter les idées abstraites de ce livre au langage du cinéma hollywoodien. Le point de départ est Jordan Sjol, un des co-scénaristes qui est également un universitaire spécialisé en économie. Il m’a recommandé ce livre, me disant que ce serait quand même pas mal, dans une époque où le cinéma américain ne jure que par les licences, de porter à l’écran un essai. Je l’ai lu, et au bout de quelques pages, l’image de gamins dans le désert fabricant une bombe m’est immédiatement apparue. Du coup, je me suis dit : pourquoi ne pas incarner littéralement le titre de ce livre ? […] À bien des égards, la colonne vertébrale de SABOTAGE est celle d’un western : ça parle de hors-laloi vus sous un jour favorable, de personnes qui prennent les armes pour protéger leur communauté. Mais ces narrations restent matricielles : la trame d’un gang qui prépare un hold-up pour se venger d’un shérif véreux ou d’institutions corrompues a engendré les films de braquage en milieu urbain. En combinant les deux genres, le film revient sur la définition de l’identité américaine pour la confronter aux révolutions sociales actuelles.[…] ce film pose principalement deux questions. D’une part, je crois qu’on a tous compris qu’avec le changement climatique, le monde à une arme pointée sur sa tête par les pratiques persistantes des industries envers les énergies fossiles, mais peut-on ou doit-on passer par la violence et la destruction pour la détourner ? D’autre part, SABOTAGE réunit huit personnages, d’univers très différents. Peuvent-ils tomber d’accord sur ce qui leur paraît nécessaire, juste pour leur cause ? À partir de là, il était clair que ce film ne pouvait pas prendre des airs de tragédie. Il fallait qu’il montre la possibilité d’un succès, ne serait-ce que pour en finir avec la manière dont le cinéma parle depuis toujours de l’activisme et s’acharne à montrer son inefficacité ou ses échecs. » - Daniel Goldhaber