Un homme croit reconnaître son amour de jeunesse disparue. Tandis que les événements étranges se multiplient, l’ancien amant s’élance dans une quête éperdue, pour saisir le fantôme d’une passion qu’il pensait à jamais éteinte...

Le cinéaste nous entraîne à travers les pensées de son personnage, sans jamais chercher à trancher si elles tiennent du songe ou de la réalité. Les pérégrinations de Nino nous poussent vers une quête non pas de la vérité, mais plutôt d’une forme de connaissance intérieure. Un Vertigo italien à l’ambiance lugubre et fascinante, où le regard embrumé de Romy Schneider nous hante pour longtemps.

"Film étrange auquel on pourrait indifféremment appliquer des adjectifs comme fantastique, poétique, onirique, Fantôme d’amour est cela et autre chose : la fréquence du thème de l’eau (la pluie et la rivière reviennent comme des leitmotivs) renvoie à une sorte d’atmosphère opaque, presque amniotique, comme si les héros près de leur mort retrouvaient l’apaisement d’avant la naissance. Ainsi, il se dégage de Fantôme d'amour un envoûtement tenace qui s’installe dès le début du récit et qui survit bien après la fin de la projection." Jean A. Gili, La Revue du cinéma, n°361, mai 1981.