ALAM, en présence du réalisateur Firas Khoury

Événement

Projection rencontre

Samedi 2 septembre à 20h30
Quand un jeune homme décide, par amour, d'ouvrir les yeux sur le monde qui l'entoure pour s'y engager...

Tamer, Palestinien vivant en Israël, préfère rester hors des coups d’éclats politiques. Lorsque son destin croise celui de Maysaa, femme éloquente et activiste, il décide toutefois de l’accompagner à un rassemblement la veille de la fête d’Indépendance d’Israël. À travers cette douce histoire d’amour, Firas Khoury exorcise son propre passé en même temps que le souvenir douloureux des événements de 1948 : une année de fête pour les Israéliens, mais aussi de profond deuil pour la population palestinienne, dont 800 000 membres furent expulsés cette année-là. Mais, loin de ne faire qu’exhumer des fantômes, le cinéaste ancre avant tout son film dans le présent, en dressant le portrait vibrant d’une nouvelle génération de Palestiniens, fiers de leurs origines et militant pour la reconnaissance de leur peuple.

Séance en partenariat avec le Festival Ciné-Palestine

PROJECTION SUIVIE D'UNE RENCONTRE AVEC LE RÉALISATEUR FIRAS KHOURY ET D'UN BUFFET PALESTINIEN

LE MOT DU RÉALISATEUR

« [La génération] que je décris dans le film, que nous pouvons appeler la quatrième génération en réalité, est très fière et n’a pas peur de se confronter à l’ordre établi. Je suis convaincu que c’est cette génération qui mènera à la libération de la Palestine. Je voulais poser ma caméra sur ces individus qui sont rarement dépeints dans les médias. Et je voulais montrer au monde que ces adolescents, que l’on a l’habitude de traiter comme des chiffres et des statistiques dans l’actualité, ont des histoires propres. C’est le réel propos du film. […] Je voulais montrer différentes perspectives et de la nuance dans les caractères des personnages. Tous ne sont pas engagés dans la résistance, ni dans une lutte quotidienne contre l’occupation. Parce que les gens qui connaissent une catastrophe ou une invasion continuent majoritairement à vivre leur vie. Il y aura toujours des gens politiquement plus éveillés, et d’autres qui continueront leur quotidien. C’est un schéma que l’on retrouve dans n’importe quel contexte d’occupation, partout dans le monde. Je ne voulais pas décrire la Palestine comme un endroit en feu, où les gens sont en survie. Ce n’est pas la réalité. Ces jeunes continuent à vivre. » - Firas Khoury

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