Palme d'or 2023 : ANATOMIE D'UNE CHUTE

Événement
Dimanche 2 juillet à 18h30
Découvrez en avant-première le nouveau film de Justine Triet, Palme d'or du dernier Festival de Cannes !

Sandra est écrivaine, et a l’habitude de choisir ses mots avec soin. Mais cette fois, l’enjeu est terrible, puisque cette mère de famille est accusée d’avoir assassiné son mari.

Avec Victoria, Justine Triet avait déjà filmé un procès, sur le mode comique, puisqu’un chien était convoqué comme témoin principal de l’affaire. Cette fois, la problématique judiciaire occupe une grande part du film, et devient le moyen de décortiquer le fonctionnement d’un couple, à travers le personnage d’une femme hésitante, qui ne maîtrise ni les codes du procès ni la langue de ses interrogateurs.

Un éblouissant film de procès, aussi implacable que palpitant, où la vérité et le mensonge ne cessent de s’entremêler, révélant les noirceurs de l’âme humaine.

Séance unique en avant-première

LE MOT DE LA RÉALISATRICE

" Je souhaitais faire un film sur la défaite d’un couple. L’idée, c’était de raconter la chute d’un corps, de façon technique, d’en faire l’image de la chute du couple, d’une histoire d’amour. Ce couple a un fils qui découvre l’histoire de ses parents dans un procès - procès qui dissèque méthodiquement leur relation - et ce garçon passe du stade de l’enfance, incarné par la confiance absolue envers sa mère, à celui du doute. Et le film va regarder ce passage. Dans mes précédents films, les enfants étaient présents, mais n’avaient pas la parole, ils étaient là ; mais on n’avait pas leur point de vue. C’est comme si le moment était venu d’intégrer le regard de l’enfant au récit, de le mettre en balance avec celui de Sandra, le personnage central.
Le film est peu à peu devenu comme un long interrogatoire : de la maison au tribunal, ce n’est qu’une succession de scènes où les personnages sont questionnés. J’ai voulu revenir à plus de réalisme, dans le sens quasiment documentaire, que ce soit à l’écriture ou formellement. Mais c’était pour aller plus loin dans la complexité, dans ce que raconte le film autant que dans les émotions qu’il peut produire. Tout a été vers un plus grand dépouillement : il n’y a aucune musique additionnelle, le film est plus brut, plus nu que mes précédents." Justine Triet

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