Taeko vit avec son fils Keita et son époux Jiro. Bien que Jiro ne soit pas le père de Keita, il l’élève comme son fils. Une situation qui n’est que difficilement acceptée par ses parents. On n’ira pas plus loin dans le résumé de ce film. Comme toujours, le cinéma de Koji Fukada ne nous amène pas là où on l’attendait. On retrouve son talent à filmer cet espace restreint de l’appartement, tour à tour cocon et prison. Avec un essai inédit du réalisateur sur les couleurs, présentes par touches délicates.

Le ciné thé, c'est une projection suivie d'une tasse de thé, de café voire d'un gâteau : la pâtissière ou le pâtissier qui amène son gâteau fait maison se verra offrir sa place !

"La vie est pleine de surprises, à commencer par le fait même de venir au monde. L’être humain, par nature, ne peut s’empêcher d’espérer une "harmonie préétablie" mais dans la plupart des cas, il ne s’agit que d’une vaine illusion. Quand je réalise un film, j’espère toujours po uvoir représenter à l'écran un sentiment de surprise équivalent à l’imprévisibilité de nos existences , et plus encore le suspense qui en découle. C’est pourquoi je préfère ne pas évoquer l’événement tragique du début du film pour laisser au spectateur la p lus forte impression possible : celle que l’on pourrait ressentir dans la vie .[...] Ainsi, si je devais donner un genre à Love Life , je dirais qu'il se rapproche du mélodrame. C'est un genre que j'aime particulièrement parce que toute la cruauté inhérente à la nature humaine s’y exprime . C 'est quelq ue chose que j'ai toujours eu envie d'explorer et que j'apprécie par ailleurs quand j’en vois à l'écran." - Koji Fukada