Les films de dernière minute

Événement
Semaine du 7 au 13 juin
Beaucoup de films en dernière minute cette semaine ! Et autant d'occasions de rattraper ceux que vous pourriez avoir manqués !

Il vous reste une chance de voir Sick of Myself, L’Amour et les forêts et le documentaire Lynch / Oz ! Et pour ceux ou celles qui n’auraient pas eu le temps de les découvrir la semaine dernière : le somptueux film de Damien Ounouri et Adila Bendimerad, La Dernière Reine ainsi que le touchant Chien de la casse de Jean-Baptiste Durand continuent, eux aussi, leur course sur nos écrans !

• CHIEN DE LA CASSE de Jean-Baptiste Durand (1h31)
Chien de la casse nous plonge dans le quotidien, un peu morne, un peu endormi, d’un petit village du sud de la France, où chacun se connaît, et où la nouveauté est rare. Auscultant le rapport aussi fusionnel que toxique entre deux amis bien différents, il raconte une douloureuse sortie de l’enfance et une émancipation mutuelle.

Mardi 13 à 21h


L’AMOUR ET LES FORÊTS de Valérie Donzelli (1h45)

Tout commence comme dans un rêve. Une rencontre, une histoire d’amour qui commence, une vie à deux. En épousant Grégoire, et en le suivant, Blanche pense avoir tout réussi. Pourtant, elle se rend peu à peu compte que Grégoire peut être aussi inquiétant et dur qu’il est séduisant et attentif.

Du roman éponyme de Éric Reinhardt, la réalisatrice Valérie Donzelli tire un film au climat de plus en plus tendu. Elle manie le suspense, faisant progressivement monter une sensation de malaise pour mieux décrire cette emprise de Grégoire sur Blanche. Mais si le film raconte bien un drame conjugal, il interroge aussi l’émancipation possible de cette femme, qui semble avoir tout pour être heureuse, et ne parvient pourtant pas à (re)trouver sa voix, étouffée pour mieux préserver les apparences.

Vendredi 9 à 20h15

• LA DERNIÈRE REINE de Damien Ounouri et Adila Bendimerad (1h50)
L’histoire de Zephira, indomptable reine des algériens. Ce qui subjugue par-dessus tout dans cette tragédie orientale, ce sont la grandeur et la force que portent les personnages féminins, coeurs palpitants dont le récit, entre histoire et légende, infuse encore aujourd’hui l’esprit du peuple algérien.

Dimanche 11 à 20h15

• SICK OF MYSELF de Kristoffer Borgli (1h38 - vo)
Signe a besoin d’attention. Si son petit ami, peintre en plein essor, est sous le feu des projecteurs, elle se sent peu à peu disparaître dans son ombre. Alors, Signe décide de se rendre intéressante...

On pense parfois au Ruben Ösland de Sans filtre devant cette satire mordante de notre époque. Car Signe est bien la victime d’un monde où l’image que l’on renvoie est primordiale, et l’objet d’un travail permanent et inlassable. Mais, moins misanthrope que son confrère, Kristoffer Borgli sait aussi émouvoir. Signe veut être connue, que ce soit pour le meilleur ou le pire, nous faisant passer du rire au malaise devant cet acharnement à se montrer différente pour être, enfin, totalement acceptée.

Mercredi 7 à 20h

• LYNCH / OZ de Alexandre O. Philippe (1h48 - vo)

Six cinéastes et critiques analysent le lien omniprésent entre l’oeuvre de Victor Fleming, le Magicien d’Oz, et celle du cinéaste de l’onirisme et de l’inconscient, David Lynch.

Après de nombreux documentaires sur le cinéma de genre et ses plus grands auteurs, Alexandre O. Philippe nous offre ici une plongée foisonnante dans l’univers lynchien. En amenant ses interlocuteurs à mobiliser leur propre inconscient pour définir le lien entre les motifs les plus récurrents du cinéaste et le film musical culte de Fleming, le réalisateur porte un éclairage nouveau sur les origines du cinéma américain.

Lundi 12 à 18h

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