LE VRAI DU FAUX : AVANT PREMIÈRE EN PRÉSENCE DU RÉALISATEUR

Événement

Projection rencontre

Dimanche 4 juin à 17h
Un documentaire aussi facétieux qu'intelligent sur la question de l'identité et du double

Le nom est le sien. La photo est la sienne. Et pourtant, le réalisateur Armel Hostiou n’a jamais ouvert ce compte Facebook où il pro- pose à des aspirantes actrices de le rencon- trer pour des castings payants. Le cinéaste décide donc de partir à la recherche de ce double inconnu. Une quête qui le mènera jusqu’à Kinshasa.

À partir de ce point de départ si fou qu’il semble né de l’imagination d’un scénariste, Armel Hostiou nous entraîne dans une passionnante réflexion, qui tient autant de l’enquête policière que du questionnement existentiel : qui est ce double ? Quelles sont ses intentions ? Et pourquoi l’avoir choisi, lui, Armel Hostiou ?

Un documentaire aux accents humoristiques et une incursion joyeusement vertigineuse dans les rues de la capitale congolaise.

SÉANCE EN AVANT PREMIÈRE EN PRÉSENCE DU RÉALISATEUR ARMEL HOSTIOU

LE MOT DU RÉALISATEUR

"J’ai découvert que sortir une caméra à Kinshasa n’est pas toujours facile. Il y avait beaucoup d’interdictions formulées par la police ou même les habitants. Je savais qu’au moins, à la résidence, je pouvais organiser des rencontres et les filmer. C’est devenu mon centre de gravité, un lieu d’autant plus intéressant qu’il y avait en permanence des répétitions de spectacles, de la danse, du théâtre, des performances. Cela m’a permis de découvrir la vitalité artistique de cette ville où l’art contemporain dialogue souvent avec l’art du rituel, des cérémonies, du déguisement, du masque.

Cela m’intéressait d’autant plus que le masque renvoie aussi à la figure du double. Cette question m’a toujours passionné dans la mythologie ou la littérature. Dans Le Double de Dostoïevski, le héros Goliadkine découvre que non seulement il a un double mais que celui-ci fait la même chose que lui, et qu’en plus, il le fait mieux. Sans vouloir trop en dire, cette idée renvoie à ce qui se passe à la fin de mon film." - Armel Hostiou

Retour en haut de page