LE PRINCIPAL, suivi d'une rencontre avec le réalisateur Chad Chenouga et la monteuse Pauline Casalis

Événement

Projection rencontre

Samedi 13 mai à 18h30
Quand un homme irréprochable sous tous rapports est pris dans un terrible dilemme...

PROJECTION SUIVIE D'UNE RENCONTRE AVEC LE RÉALISATEUR CHAD CHENOUGA ET LA MONTEUSE PAULINE CASALIS

Séance suivie d'un pot !

Carré, droit dans ses bottes, la tête sur les épaules. Sabri Lahlali, principal adjoint d’un collège, est aussi intraitable avec son équipe enseignante qu’avec son propre fils. Jusqu’au jour où il commet un acte qui remettra en cause tout ce qu’il croyait être...

Le Principal, c’est Roschy Zem. Il campe avec brio cet homme en apparence incorruptible, qui a mis à distance son milieu social grâce à son goût du travail et à son amour de la littérature. Le film raconte la lente érosion de ce monolithe, confronté à la faillibilité contre laquelle il a toujours lutté.

LE MOT DU RÉALISATEUR

« Je suis parti d’un personnage et je ne le quitte pas d’une semelle. Tout le récit est vu à travers son regard et ce qu’il ressent. Quand j’ai proposé le film à Roschdy Zem, je lui ai d’ailleurs donné un texte qui n’était pas le scénario à proprement parler. C’était un canevas avec déjà une ossature dramaturgique mais où tout le récit était à la première personne, pour être de bout en bout dans la tête du personnage. [...] Au départ, je savais très peu de choses sur le personnage. Je voulais pouvoir rêver dessus, parce que j’aime bien que les choses soient ambiguës - même si, dans toutes les commissions de films, on me reprochait son côté aride, presque antipathique. Mais sa construction s’est faite pas à pas. Il y avait ce que j’en savais et puis les couleurs qu’on lui a données avec ma co-scénariste, Christine Paillard. D’abord, il a fallu lui créer un entourage, des collègues, son ex-femme et son fils, bien sûr... Et en dehors de son milieu, il y a l’échéance de l’examen de son fils, son angoisse qui monte, le fait qu’il attende sa promotion aussi, ce qui l’inquiète, et puis cet acte absurde qu’il commet. [...] On est resté au plus près des épidermes. Celui de Roschdy notamment. L’idée était que la caméra le scrute et capte quelque chose d’insondable en lui dont il n’a pas conscience lui-même. »- Chad Chenouga

Retour en haut de page