PROJECTION RENCONTRE : Duvidha, en présence du distributeur Manuel Attali

Événement

Projection rencontre

Jeudi 20 avril à 20h
La redécouverte d'un maître du cinéma indien !

Il était une fois... Le fils d’un marchand prospère épouse une charmante jeune femme, mais la délaisse en partant à la ville afin de faire fortune. En son absence, un génie, amoureux de la mariée, prend son apparence.

Mani Kaul adapte un conte populaire qui éblouit d’abord par sa riche palette de couleurs, du jaune des robes de la mariée au rouge des fruits. Des gros plans magnifiques sur les visages aux élégantes compositions d’intérieur, il magnifie cette histoire d’amour, nous faisant deviner la puissante magie qui s’y joue. Un film parfait pour rentrer dans l’œuvre du cinéaste, et vouloir y rester !

PROJECTION SUIVIE D'UNE RENCONTRE AVEC LE DISTRIBUTEUR MANUEL ATTALI

LE MOT DU RÉALISATEUR

« Les gens viennent voir le genre de cinéma auquel ils sont habitués. Et moi, je n’entre dans aucune catégorie existante. Je crois que certains préceptes issus de la communication mènent le cinéaste à l’échec, le rendant incapable de renoncer à son moyen d’expression, et inapte à suivre sa propre pensée. Si je commençais à simplifier pour le public, je falsifierais l’évolution de la vie autour de moi. Si le combat ne peut pas être mené par le cinéma, il doit être mené par un autre moyen, fût-ce par la vie elle-même. Pour moi, la vie est un moyen d’expression. […] Pour atteindre une expérience plus élevée, dans la vie comme dans le cinéma, il faut commencer par travailler contre les tendances naturelles. Toutes les civilisations ont atteint leurs sommets en s’opposant aux tendances naturelles, pour découvrir la relation correcte entre ce qui est naturel et ce qui est juste. […] Je m’applique à combiner le son et l’image (animée ou statique) de façon à atteindre l’équilibre statique. Et ceci, je le répéterai peut-être dans presque chaque film. Je combinerai les deux pour les réduire au silence. En fait, c’est le contraire de ce que je fais en peinture : en peinture, je combine les deux pour déranger. » - Mani Kaul

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