PROJECTION RENCONTRE : Le Parfum Vert

Événement

Projection rencontre

Vendredi 23 décembre à 20h
Un trépidant récit, entre espionnage et comédie, porté par le duo Sandrine Kiberlain-Vincent Lacoste

On assassine sur la scène de la Comédie-Française ! Mais cette fois, nous ne sommes pas dans une pièce, et le meurtre est réel. Rémi Martin, jeune comédien, est soupçonné par la police. En cavale, accompagné par une dessinatrice exubérante, il va tenter de percer le mystère qui entoure cette mort...

Nicolas Pariser nous plonge dans une fantaisie policière délicieuse, qui, de saut en gambade, nous fait passer joyeusement de l’univers d’Alfred Hitchcock à celui de Tintin.Tous les ingrédients sont là pour rendre l’aventure trépidante : conspiration, course-poursuite, et un final hommage à l’Homme qui en savait trop ! Le duo comique formé par Vincent Lacoste et Sandrine Kiberlain n’est que charme et vivacité, et ils sont les guides idéaux dans ce tour d’Europe. Une Europe en danger, menacée par des forces obscures.

PROJECTION SUIVIE D'UNE RENCONTRE AVEC LE RÉALISATEUR NICOLAS PARISER

LE MOT DU RÉALISATEUR

« Entremêler Hitchcock et Hergé m’offrait un point de départ : la comédie d’espionnage. Et cela m’intéressait de « mettre le paquet » sur ces codes-là. Puis, au fur et à mesure que le récit se déploie, il fallait m’en éloigner, que ces références ne soient plus du tout le moteur de la fiction. Il fallait dévier vers le motif central, qui est l’angoisse physique des Juifs en Europe, encore présente aujourd’hui. Filmer l’Europe c’est filmer un territoire plus que jamais hanté par le fascisme et l’antisémitisme.

Il fallait que je trouve un équilibre entre l’aspect volontairement fantaisiste de l’intrigue d’espionnage et le sérieux du propos. Alors j’ai beaucoup lu de bandes dessinées franco-belges, j’ai vu beaucoup de films anglais ou américains antinazis des années 30 et 40, j’ai laissé reposer comme on dit, et je me suis lancé.

J’avais envie d’une première partie très trépidante, où les héros filent à tout allure dans un grand nombre de décors tout en enquêtant et en se séduisant. Il était aussi important de construire l’intrigue en termes d’actions qu’en termes de décors. Et puis je voulais une dernière partie qui serait une très grande scène (avec une durée ample, beaucoup de monde, etc.) dans un théâtre où plusieurs actions ont lieu en parallèle. Je n’aime pas beaucoup le théâtre dans la vie mais c’est quelque chose qui me bouleverse au cinéma […] Au-delà de l’histoire, je voulais trouver un ton particulier. Je voulais que les scènes sombres soient traitées sans ironie mais que les moments drôles soient de vrais moments de comédie. Je ne suis jamais allé aussi loin dans le mélange des tons qui est quelque chose que j’aime beaucoup au cinéma. » - Nicolas Pariser

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