FILMS DE DERNIÈRE MINUTE

Événement

Projection rencontre

Du 20 au 26 octobre

Deux films poursuivent leur cheminement au Luxy, rejoints par le film accompagné d’un bel écho critique et public : Boîte noire.

BOÎTE NOIRE : Mercredi 20 à 14h • Jeudi 21 à 21h • Samedi 23 à 21h • Lundi 25 à 20h30

De Patrick Imbert - France - 2021 - 1h30

Que s’est-il passé à bord du vol Dubaï-Paris avant son crash dans le massif alpin ? Technicien au BEA, autorité responsable des enquêtes de sécurité dans l’aviation civile, Mathieu Vasseur est propulsé enquêteur en chef sur une catastrophe aérienne sans précédent. Erreur de pilotage ? Défaillance technique ? Acte terroriste ? L’analyse minutieuse des boîtes noires va pousser Mathieu à mener en secret sa propre investigation. Il ignore encore jusqu’où va le mener sa quête de vérité.


• LE SOMMET DES DIEUX : Vendredi 22 à 20h30

De Patrick Imbert - France - 2021 - 1h30

À Katmandou, Fukamachi croît reconnaître Habu, un grand alpliniste dont on avait perdu la trace depuis des années. Plus encore, ce dernier semble détenir un objet presque mythique : l’appareil photo de George Mallory, cet alpiniste disparu en gravissant l’Everest en 1924. Et si Habu avait la preuve que Mallory a été le premier à atteindre le sommet de l’Everest ?...

Adaptation du manga culte de Jiro Taniguchi. le Sommet des dieux nous entraine dans des décors montagnards à couper le souffle que le trait épuré de Patrick Imbert sert merveilleusement. Épopée grandiose emprunte de réalisme, ce film inattendu raconte également une histoire humaine fascinante et captivante.


• TRALALA de Jean-Marie et Arnaud Larrieu : Dimanche 24 à 20h30 • Lundi 25 à 18h15

De Arnaud et Jean-Marie Larrieu - France - 2021 - 2h00

Le nouveau film d’Arnaud et Jean-Marie Larrieu est une surprise - une très belle surprise - dont on ne voudrait pas déflorer le chemin buissonnier, les tours inattendus et la multitude de sujets (dont le point commun est d’évoquer des chemins de vie) qu’il traverse avec légèreté et originalité.
C’est un film lumineux (au sens propre comme au figuré). Un film limpide dans son récit tout entier centré sur des personnages, des situations et des sentiments plein d’humanité. Un film malicieux dans sa manière lunaire de regarder le petit monde qu’il porte à l’écran.
Cela commence en tâtonnant, avec une sorte de maladresse attachante : dans un Paris estival, Tralala s’offre une apparition qui va l’amener à Lourdes - une Lourdes insolite qui va nous être montrée, hors des lieux coutumiers, des pratiques religieuses, dans sa beauté calme de petite ville de montagne posée autour d’un lac. Là, mine de rien, avec une simplicité réjouissante, le film va prendre une dimension romanesque, une allure de « comédie humaine » dans un esprit proche du vaudeville pour, au final, révéler une très belle et délicate profondeur. Fantaisiste et continuellement sur le ton de la comédie, servi par une galerie d’acteurs et d’actrices remarquablement choisi(e)s, Tralala nous offre une émotion d’autant plus touchante qu’elle nous arrive, avec justesse, de là où on ne l’attendait pas.

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