Du
21
au
27septembre2020
Chaque lundi, un ou plusieurs films s’ajoute(nt) à la programmation de la semaine à venir.
Dans un jardin qu’on dirait éternel
De Tatsushi Ōmori - Japon - 2020 - 1h40 - vo
Avec Kiki Kirin, Haru Kuroki, Mikako Tabe
Dans une maison traditionnelle à Yokohama, Noriko et sa cousine Mi- chiko s’initient à la cérémonie du thé. D'abord concentrée sur sa carrière dans l’édition, Noriko se laisse finalement séduire par les gestes ances- traux de Madame Takeda, son exigeante professeure.Au fil du temps, elle découvre la saveur de l’instant présent, prend conscience du rythme des saisons et change peu à peu son regard sur l’existence...
Nouvelle surprise venue du Japon sur la fin de l’été, Dans un jardin qu’on dirait éternel se vit comme un moment de contemplation déta- ché du temps et, surtout, de sa frénésie. Lumineux et serein, c’est, à son échelle, un véritable succès public.
Mercredi 9 à 21h15 - Vendredi 11 à 21h - Samedi 12 à 15h - Mardi 15 à 21h
La Femme des steppes, le flic et l’œuf
De Quanan Wang - Mongolie - 2020 - 1h40 - vo
Avec Dulamjav Enkhtaivan, Aorigeletu, Norovsambuu Batmunkh
Le corps d’une femme est retrouvé au milieu de la steppe mongole. Un po- licier novice est désigné pour monter la garde sur les lieux du crime. Dans cette région sauvage, une jeune bergère indépendante vient l’aider à se pro- téger du froid et des loups. Le lendemain matin, l’enquête suit son cours, la bergère retourne à sa vie libre mais quelque chose aura changé.Film à la beauté incandescente et crépusculaire, la Femme des steppes, le flic et l’œuf décrit une rencontre totalement improbable, qui derrière le caractère mutique et discret des personnages principaux, cache une grande humanité. À la fois comtemplatif et fascinant, ce long métrage d’une cinématographie peu représentée enchante par sa sensibilité.
Mercredi 9 à 19h30 - Samedi 12 à 19h - Lundi 14 à 21h
Mignonnes
De Maïmouna Doucouré - France - 2020 - 1h35 - Avec Fathia Youssouf Abdillahi, Maïmouna Gueye, Medina El Aidi, Esther Gohourou
Amy, 11 ans, rencontre dans son nouveau collège un groupe de danseuses extraverties. Fascinée, elle s’initie à une danse sensuelle, dans l’espoir d’intégrer leur bande et de fuir un bouleversement familial…
Maïmouna Doucouré regarde avec force et sensibilité deux générations de femmes : la mère, entre tradition et modernité, qui doit accepter la seconde épouse de son mari ; la fille, qui rêve d’être acceptée par des camarades qui semblent si libres. La réalisatrice dessine le portrait incisif et très intelligent d’une certaine jeunesse tout en s’interrogeant sur la place faite aux femmes et comment elles essaient de composer avec.