Laurent dans le vent : Rencontre avec Anton Balekdjian

Événement

Ciné thé

Mardi 6 janvier à 20h30
Un conte d'hiver à ne pas manquer !

Laurent ne sait pas trop ce qu’il doit faire. Alors, en attendant, il s’installe dans une station de ski hors-saison. Là, il fait la connaissance de toutes sortes de gens dont il sait voir la beauté.
Après Mourir à Ibiza (Un film en trois étés), conte d’été doucement mélancolique que nous vous avions présenté au Luxy, le trio de cinéastes signe un film hivernal lumineux, qui évoque autant le Rohmer du Rayon vert que la générosité d’un Alain Guiraudie, pour qui tous les corps sont désirables dans leur singularité. Au-delà de l’âge ou des genres, la rencontre se fait aussi émouvante que malicieuse, riche d’inattendu et de bonté.

Ce film est disponible en version audiodécrite et sous-titrage pour personnes sourdes et malentendantes.

Suivi d'une rencontre avec le co-réalisateur, Anton Balekdjian

LE MOT DU CO-RÉALISATEUR

"Nous aimons filmer la quotidienneté et l’intime comme des aventures. Nous avons écrit une trame dans laquelle un personnage solitaire faisait une série de rencontres dans un lieu très vide. Les archétypes étaient déjà tous là : un photographe de virage, un éleveur qui cherche sa chèvre, une herboriste qui vit seule avec son fils... Nous avions entendu qu’un homme avait vécu un an seul dans une station de ski. Nous y sommes allés en repérages. On a passé du temps à zoner, à toquer aux portes. On a très vite senti que ce qu’on faisait n’était pas absurde, que les gens voulaient nous parler. Nous avons fonctionné pendant plusieurs mois par allers-retours entre des phases d’écriture et des rencontres qui s’intégraient peu à peu au conte initial, jusqu’à devenir une matière uniforme. Dans un journal de bord, nous avons consigné tout ce qui nous arrivait. Par la suite, nous y avons pioché sans cesse pour retrouver des détails et enrichir les personnages. L’écriture a servi à faire entrer dans la même vallée ces histoires qui évoquaient toutes à leur manière une solitude contemporaine et la façon dont des gens essaient de refaire communauté dans un monde violent. La vallée représente autant un refuge qu’un isolement pour ceux qui y vivent. Ce rapport au monde nous touchait, sans doute parce qu’il vibrait aussi en nous." - Anton Balekdjian 

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