Colline Morel n’a toujours eu qu’une obsession : trouver le qittavoq, le yéti groenlandais. Mais entre son licenciement et sa séparation, l’exploratrice enchaîne les coups durs. Après Le Voyage au Groenland, Sébastien Betbeder continue son exploration des pôles : ceux de la Terre, ensevelis sous leur épaisse couche de neige blanche, et ceux de nos émotions, qui font du chaud-froid. Le cinéaste nous invite ainsi dans une comédie mélancolique et touchante, une expédition sur les liens indéfectibles, que ce soit à la nature ou à notre famille, qui nous maintiennent en vie.

Suivi d’une rencontre avec le réalisateur, Sébastien Betbeder

Ce film est disponible en version audiodécrite et sous-titrage pour personnes sourdes et malentendantes.

LE MOT DU RÉALISATEUR

« Après plusieurs films mettant en scène des personnages principaux masculins, j’avais cette fois-ci envie de placer au centre de mon récit une femme et de surcroît dans une discipline où elles sont peu représentées ; filmer une aventurière au sens premier du terme –avec en tête des modèles comme Alexandra David-Néel ou Nastassja Martin - à un moment de sa vie où tout part en vrille. Depuis Le Voyage au Groenland, le désir de retourner dans ce territoire n’a cessé de me hanter, mais je ne pouvais y revenir qu’avec une histoire dont la traduction cinématographique me paraissait essentielle et avec un personnage de la trempe de Coline Morel. Il était important aussi que Coline porte l’entièreté du récit sur ses épaules, qu’on ne la quitte pratiquement jamais, et que les autres personnages l’accompagnent dans son parcours sans jamais empiéter sur la relation privilégiée du spectateur avec elle. » - Sébastien Betbeder