
Projection rencontre
Dès 7 ans
Violette vient de perdre ses parents. Elle apprend qu’elle devra désormais vivre avec Régis, son oncle taciturne qui travaille comme agent d'entretien au château de Versailles. Cet adorable duo comique revient de nouveau sur grand écran, dans une version longue ! On retrouve avec joie la petite fille obstinée et son oncle un brin maladroit, qui nous aident à aborder la question du deuil comme du « faire famille » avec humour et malice.
Avant-première suivie d'une rencontre avec la coréalisatrice Clémence Madeleine-Perdrillat et d'un goûter
LE MOT DE LA COSCÉNARISTE
"Au début, l’environnement était parisien. J’ai eu très vite envie que Violette fasse des fugues, que ce soit un motif récurrent de l’histoire. C’est une petite fille qui n’accepte pas son deuil, qui est en colère. Et le film raconte que Violette a besoin de temps, a besoin de cette mécanique du deuil, de l’aller-retour dans les sentiments, de cette fameuse étape psychologique de négociation. Quand j’ai trouvé l’idée de Versailles, ça m’a soulagée : nous allions disposer d’un décor qui évoque les contes de fées, on allait placer un « ogre » : Régis, une bonne fée : Geneviève... L’autre idée consistait à aborder l’environnement enchanteur du château de Versailles du côté des coulisses, et rester avec ceux qui travaillent pour entretenir ces lieux, et « qui sont au service de l’Histoire », comme le dit Olga. A partir de ce moment-là, je disposais d’un terrain de jeu immense et riche pour les personnages. Ils sont donc arrivés naturellement, d’abord Olga, puis ses enfants, puis les autres... Mais je dirais aussi qu’une fois que Violette et Régis avaient été créés, le conflit principal devenait : « Vont-ils former une famille ? »." - Clémence Madeleine-Perdrillat