Claude Chabrol en deux grands films !

Événement

Projection rencontre

Dimanche 21 septembre à partir de 18h
🥳LANCEMENT DE SAISON ! 🥳 La séance du "Boucher" se déroule dans le cadre du Festival Play It Again !

Une soirée en compagnie de Cécile Maistre-Chabrol, assistante du réalisateur

18h : Que la bête meure

Un écrivain se rapproche de la famille d'un homme détestable : il est en effet persuadé que ce dernier est responsable de la mort de son enfant, écrasé par un chauffard. Un récit de vengeance et d'abjection.

Suivi d'une pause gourmande

20h30 : Le Boucher 

En province, Paul, un boucher traumatisé par la guerre, fait la connaissance de Mademoiselle Hélène, la nouvelle institutrice. Mais la tranquillité du bourg est troublée par des meurtres sauvages.

UN MOT SUR CLAUDE CHABROL

« La province, les notables, certes, mais surtout beaucoup d’amour (conjugal, adultère) et de crimes. De 1958 à 2009, Claude Chabrol réalisa plus d’une cinquantaine de films, mais, sans doute parce que « construire une œuvre » le faisait rigoler, il reste le cinéaste le plus difficile à cerner de la Nouvelle Vague.[...] La réédition et la ressortie en salles de douze films de sa première période, dont certains de ses plus beaux, suggère deux grands chapitres. Celui de la collaboration avec son âme damnée, le génial scénariste Paul Gégauff, dont l’écriture grinçante rend encore plus sarcastique la lucidité de Chabrol sur l’âme humaine [...] Le chef-d’œuvre commun de Chabrol et Gégauff reste Que la bête meure, grande réflexion sur la vengeance, film charnière, avec un Jean Yanne au sommet de son ignominie. Une fois séparé de son coauteur fétiche, Chabrol écrit seul La Femme infidèle, Le Boucher et Juste avant la nuit, traversés par le grand sujet de son œuvre - qu’est-ce que la morale ? - où il met en place sa magnifique épure de mise en scène. Revoir ces films est aussi l’occasion d’être, à nouveau sidéré par le talent de Stéphane Audran et de Michel Bouquet. Et de constater à quel point Chabrol sut toujours répondre à la question obsessionnelle de son idole Fritz Lang : « Où est-ce que je mets la caméra ? » - Guillemette Odicino, Télérama

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