Kouté Vwa : Avant-première en présence du réalisateur !

Événement

Avant-première

Mercredi 9 juillet à 20h
En partenariat avec Cinewax

Melrick revient dans sa Guyane natale.  Alors que chacun.e le questionne sur sa vie en métropole, les souvenirs du garçon remontent à la surface, tandis que la mémoire autour d’un autre enfant disparu resurgit… 

Maxime Jean-Baptiste oscille entre le réel et la fiction d’une manière surprenante : ici, l’intime et l’Histoire s’entremêlent pour mieux se révéler. C’est tout un système structurel qu’évoque le cinéaste, livrant ainsi une représentation d’un territoire cinématographiquement inexploré de la France. 

Avant-première suivie d'une rencontre avec le réalisateur, Maxime Jean-Baptiste, et Nicole Diomar, protagoniste du film

LE MOT DU RÉALISATEUR

« Effectivement, la question de la jeunesse est au centre du film. On est beaucoup avec des jeunes qui ont un rapport très fort, aussi, à leur propre image. Je voulais leur laisser un espace d’expression. C’est pour ça aussi que je ne voulais pas vraiment de dialogue précis. Je leur ai offert un espace de liberté pour qu’ils ne soient pas seulement en prise avec la violence. Certes la violence est présente dans le film, mais le quotidien de ces jeunes, ce n’est pas que ça. Les médias veulent faire croire qu’il n’y a que de la violence là-bas, mais s’il n’y avait que ça, tout le monde s’entretuerait. Il y a aussi de la vie ! Pendant les débats, on me dit que la Guyane est rarement représentée de cette manière. Ce qui nous met, Audrey [Jean-Baptiste, co-scénariste] et moi, dans une position où on doit représenter ce pays, et moi, j’ai des problèmes avec ça puisque je n’ai pas fait ce film pour représenter la Guyane ! J’ai fait ce film pour parler d’une histoire qui m’est chère, avec une certaine manière de la raconter. Ça parle d’une Guyane, mais pas de toute la Guyane. La Guyane est multiple et complexe, il y a tellement de territoires qui ont leur propre réalité, et je revendique aussi le fait que j’ai grandi en France. Je me sens Guyanais, mais pas totalement en même temps. » - Maxime Jean-Baptiste

Réservation
Retour en haut de page