
Projection rencontre
Une soirée pour rendre hommage à l’engagement politique d’Oscar Castro, artiste et fondateur du Théâtre Aleph !
Acteur, dramaturge, metteur en scène, Oscar Castro avait d'abord fondé le théâtre Aleph à Santiago du Chili en 1968. Avec l'arrivée de la dictature naissent de sombres années : Oscar Castro et des membres du théâtre sont arrêtés et jetés en prison. Le metteur en scène gagne la France en 1977, où il refonde son théâtre à Ivry sur Seine, continuant de jouer malgré tout.
On s'aimait tant à Santiago est un film rare, qui raconte le retour d'Oscar Castro au Chili pour la première fois depuis son exil, en 1988. Alors que Pinochet organise un référendum, Castro part à la recherche des siens. Les documentaristes Frédéric Laffont et Pierre Barouh racontent cette trajectoire individuelle, qui est aussi un morceau d'histoire.
Suivi d'une rencontre avec le co-réalisateur, Frédéric Laffont, en présence de Sylvie Miqueu, Oscar et Cosme Castro
Restauration à petit prix sur place par le théâtre
UN MOT SUR LE FILM
"Assis sur des marches poussiéreuses devant la gare de son minuscule village chilien, Colin, il discute avec un petit garçon aux yeux rieurs. « Mon grand-père disait toujours : Pour que tes désirs s’accomplissent, pour que tes rêves deviennent réalité, il faut d’abord les rêver. » Et l’enfant de rétorquer, avec une petite moue : « Ma grand mère dit ça aussi. ». Les rêveurs enfantent des rêveurs. A admirer les frasques et les magies d’Oscar Castro, la lueur de fantaisie qui l’accompagne partout et éclaire son entourage, on ne peut que se demander s’il ne s’est pas échappé d’un de ces villages songeurs, le Macondo de son ami Garcia Marquez, ou le Maquegua de sa propre pièce « Sube, Sube la espumita ». Echappé pour diffuser ici-bas, sur terre, la gaîté et l’espoir qu’il façonne amoureusement dans les fourneaux de son esprit intarissable." - Lucas Gaudissart, Profondeur champ