Un monde merveilleux : en présence du réalisateur !

Événement

Projection rencontre

Dimanche 11 mai à 17h
Une curieuse amitié entre robot et humain !

Mère un brin paumée, Max fait tout de travers... y compris kidnapper un robot !

Une comédie tournée à Ivry ! Dans ce récit d'apprentissage plein d'humour, l'humain de la machine apprennent l'un que l'autre. Un film drôle et tendre qui interroge en creux ce qui constitue notre humanité.

Suivi d'une rencontre avec le réalisateur, Giulio Callegari

LE MOT DU RÉALISATEUR

« Le burlesque est, par définition, un art de l’empêchement, de la contrainte physique. Des mouvements limités naît, je trouve, du comique et une grande poésie, un art du déplacement contraire. Dans le ciné d’aujourd’hui, les personnage à la Buster Keaton ou Pierre Richard peuvent paraître un peu désuets, abstraits. J’avais envie d’inscrire ce type de poésie dans un film naturaliste. Le robot permet d’en apporter à travers sa démarche lente et sa gestuelle singulière. Le plâtre de Max aussi. Max et Théo se détraquent mutuellement, ce qui crée une relation de dépendance. Entre elle et lui, un jeu de miroirs s’installe, comme entre un chien et son maître, ce qui est accentué quand ils ont tous les deux un bras plâtré. J’aimais beaucoup l’idée purement chorégraphique  que Max, une laissée-pour-compte de la modernité, teste les limites physiques de l’objet robot, le pousse dans ses retranchements de machine, comme Tati testant la vaisselle rebondissante jusque’à la briser. Ce qui m’importait, c’était de faire sentir que la machine rend les humains plus égoïstes et plus seuls en s’occupant de tout ce qui nous demande un effort : être humain (service à la personne, liens, etc.). Mais, paradoxalement dans le film, c’est grâce à une machine que Max va retisser du lien, trouver foi en l’humanité, finir par rencontrer un médecin un peu marginal. » - Giulio Callegari

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