Ils ne sont pas encore adultes, et pourtant, ils viennent de perdre leur foyer. Thomas et sa sœur Audrey, deux adolescents, sont mis à la porte par leur mère, et devront apprendre à se débrouiller seuls.

Projet audacieux que ce film tourné en créole réunionnais et qui, à l’image de ses personnages,  refuse de rentrer dans les cases ! Le réalisateur évite tous les clichés liés à l’île, et fait le portrait d’une jeunesse emplie d’énergie, comme son héros, danseur de breakdance passionné.  

Dans le cadre du projet Jeunes Ambassadeur.rices du Luxy, suivi d'une rencontre en visio avec le réalisateur, Grégory Lucilly

Le mot du réalisateur

« Je voulais mettre ma caméra à hauteur de destins, tendre vers l’universel. J’ai fui le film « carte postale », les filles qui dansent le séga. La Réunion souffre d’une représentation parfois issue de relents racistes. Les problèmes de pauvreté et l’illettrisme sont là, mais il s’agit surtout d’un territoire ambitieux, téméraire, profitant d’un métissage unique au monde et profondément intégré aux grandes ambitions de la société française. […] Mon intention était de raconter l’histoire d’une réconciliation, d’une maladresse de parentalité plutôt que la volonté de ne pas être un bon parent. Le tout dans un film solaire, optimiste. » - Grégory Lucilly