Une langue universelle : rencontre entre le Canada et l'Iran !
Événement
Projection rencontre
Dimanche 15 décembre à 17h
Avant-première !
Délicieusement insolite ! On ne voudrait pas réduire Une langue universelle à un synopsis, tant son charme réside dans le traitement qui en est fait. Disons simplement qu’un homme traverse un Canada enneigé pour rejoindre sa mère malade. Et qu’étrangement, l’Iran se fait de plus en plus présent. Avec son atmosphère doucement absurde, entre les frères Coen (pour la neige) et Wes Anderson (pour le sens du cadrage), le film ne cesse de nous promener entre des mondes, entre mélancolie et tendresse.
Avant-première suivie d'une rencontre avec le réalisateur, Matthew Rankin et le scénariste, Pirouz Nemati, animée par Bamchade Pourvali, docteur en cinéma
LE MOT DU RÉALISATEUR « C’est un film qui ressemble à un ornithorynque fou : une part de cinéma québécois, gris et solitaire, une part de film casse-tête surréaliste de Winnipeg, une part de réalisme poétique iranien à la Kanoon, les trois se reflétant et se réfractant à travers le prisme de l’un et de l’autre. Une langue universelle ne traite pas de l’un de ces lieux, mais du métissage des trois. Bien sûr, le cinéma iranien émerge de 1000 ans de poésie tandis que le cinéma canadien émerge de 40 ans de publicités pour des meubles à prix réduit. Et pourtant, c’est la dualité de notre monde, n’estce pas ? Le film travaille sur les notions de communauté et de solitude, de proximité et de distance, de divin et de banal, d’universel et de paroissial. Nous essayons d’ouvrir de nouvelles voies pour voir et imaginer notre monde compliqué, triste, beau et lumineux. » - Matthew Rankin