Un cowboy accompagné de son fidèle destrier venu des enfers traque un Maire véreux et son jumeau qui tentent de détruire l’exploitation forestière locale.
Le nouveau Plympton (L’Impitoyable Lune de miel ! ) est un western façon néo-noir ! Après sept ans passés sur cette oeuvre, le dessinateur revient sur grand écran avec son trait incomparable, toujours aussi vigoureux et comique !

Avant-première précédée du court métrage "Supersilly" de Veronica Martiradonna et suivie d'une rencontre avec Manuel Attali, distributeur du film (ED distribution)

LE MOT DU RÉALISATEUR

« J’ai pensé que ce serait amusant de situer le film près de l’endroit où j’ai grandi. J’ai grandi dans les bois, dans la forêt, et il y avait beaucoup de camions sur les routes, qui transportaient d’immenses arbres vers les scieries. C’était mon enfance. J’aimais aussi les cow-boys, je m’habillais en cow-boy comme beaucoup d’enfants américains et je me suis dit que ça devait être vraiment chouette d’être un cow-boy dans un film ; je suis donc un peu comme ce cow-boy, Slide, dans le film. C’était une véritable source d’inspiration. Et puis j’ai aussi joué de la guitare slide. J’ai pensé que ce serait vraiment cool d’avoir comme héros ce musicien jouant de la guitare slide et qu’il défie les méchants, la corruption, le danger qui assaillent la ville avec sa musique. Il ne se bat pas avec des armes mais avec sa musique, je me disais que cela en ferait un personnage intéressant. Ce serait un peu comme un personnage de Clint Eastwood : un homme mystérieux arrive dans la ville et vient à bout des méchants. C’est ce qui m’a inspiré pour le film. […] D’habitude je fais mes films en 2 ou 3 ans et celui-ci a pris presque 7 ans ! Et c’est malheureux parce que... non, laissez-moi le dire autrement : c’est une chance parce que j’ai pu revenir en arrière, corriger l’œuvre et vraiment passer du temps dessus, vraiment travailler ce film qui a un aspect unique. Il est différent de mes autres films. C’est du stylo à encre sur du papier, j’ai ensuite utilisé des crayons de couleur pour la colorisation.  Nous avons aussi fait aussi un peu de colorisation numérique, en particulier pour les arrière-plans qui sont plus sombres. C’est un western qui fait très « film noir » (en français), ce qui est rare. » - BILL PLYMPTON