Les films de dernière minute, avec de belles surprises !
• AU BOULOT ! de Gilles Perret et François Ruffin (1h24)
Tout est parti d’une remarque de la chroniqueuse Sarah Saldmann, avocate habituée aux polémiques radiophoniques, estimant que « le SMIC, c’est déjà pas mal ». François Ruffin lui propose alors de travailler au côté de ceux et celles qui gagnent à peine le SMIC.
Sarah découvre le quotidien de ceux et celles qu’elle considère comme « des assisté. es ». Est-ce que le film touchera un peu le cœur de pierre des ultras riches qui pensent encore que les aides sociales endettent la France...?
FILM DISPONIBLE EN VERSION ST-SME* ET AUDIODESCRIPTION À LA DEMANDE (à demander 10 min au moins avant le début de la séance) (*Sous-titrage Sourds et Malentendants)
Mercredi 20 à 15h45 • Samedi 23 à 18h15
• LE SAMOURAÏ de Jean-pierre Melville (1h45)
Mutique, froid, seul. Ce samouraï est un tueur à gages sans états d’âme, qui accomplit ses missions sans laisser de trace. Jusqu’au jour où la machine bien réglée de son quotidien s’enraye…
Un film d’une magnifique sécheresse et d’une précision sans appel, qui inspirera tout le cinéma du Nouvel Hollywood, Martin Scorsese en tête !
Séance unique lundi 25 novembre à 15h45
Séance tout public, dans le cadre d’une séance scolaire consacrée aux classiques du film noir
• SITABAOMBA, CHEZ LES ZÉBUS FRANCOPHONES de Lova Nantenaina (1h43)
Un petit village de la campagne malgache est secoué par une nouvelle, terrible pour les habitants : une route, financée par les autorités chinoises, va bientôt être construite pour relier la grande ville à l’aéroport. Le tracé vient empiéter sur leurs rizières, leurs champs et leurs vergers.
Témoignant d’une réalité contemporaine peu filmée, le documentaire se fait la chronique d’un quotidien de révolte. Mais le film, scandé par la voix joyeusement railleuse de Claudia Tagbo, joue aussi la carte de la malice avec d’inventives séquences où le réel est rejoué par des marionnettes et des enfants.
Séance unique dimanche 24 novembre à 20h30
Précédée d’un DJ set par Fanil et d’une restauration à petit prix par l’ASEM, et suivie d’une rencontre avec le réalisateur, Lova Nantenaina