Les Femmes au balcon : une avant-première du Tonnerre !

Événement

Avant-première

Lundi 25 novembre à 20h
Dans le cadre du Ciné-club Tonnerre et de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes En partenariat avec Femmes Solidaires

Trois femmes observent un beau jeune homme depuis leur balcon. Celui-ci leur fait signe de le rejoindre… Mais lorsque l’une d’elles revient à leur appartement en sang, le flirt tourne au cauchemar ! Pour dénoncer les violences sexuelles et sexistes, Noémie Merlant s’en donne à cœur joie ! De la comédie burlesque au thriller, en passant par le gore, la cinéaste signe une œuvre aussi colorée qu’irrévérencieuse, et une belle ode à la sororité. En continuité du Femmage organisé par Femmes Solidaires

Avant-première suivie d'une rencontre avec Elvire Emptaz, auteure de "Je suis dehors" animée par Elvire Duvelle-Charles

LE MOT DE LA RÉALISATRICE

« Je voulais un mélange de couleurs, de textures, un film généreux et exubérant, qui frôle le mauvais goût, la vulgarité tout en gardant de l’humour, une certaine poésie et des thèmes forts qui me tiennent à cœur au plus haut point : l’intimité féminine, le viol et ses conséquences, l’oppression patriarcale. J’ai assez vite imaginé le film comme une farce punk, débridée, mais il fallait qu’elle prenne vie en étant à hauteur de personnages auxquels on puisse s’identifier. Je me suis donc inspiré de mon vécu. […] soi-même. En m’éloignant des méthodes et des idées toute faites, j’ai eu l’impression de toucher à une forme de sincérité, une honnêteté qui me semblait nécessaire au vu des sujets que je voulais aborder dans ce film. J’ai voulu m’amuser avec les codes du « male gaze », de la femme-objet, de la femme mystérieuse, et contourner les dynamiques narratives classiques qui poussent aux conflits... Chercher à réinventer certains codes quitte à se tromper, c’est ce dont parle aussi le film via le personnage de Nicole. Sortir de son balcon, sortir de sa zone de confort. Inverser les regards, se mettre à la place de l’autre, se réapproprier nos histoires, comme celle des violences sexistes et sexuelles. » - Noémie Merlant

Réservation
Retour en haut de page