Une séance en avant-première dans le cadre des reprises cannoises de l'ACID !
La nuit est ponctuée de toutes sortes de lumières évanescentes, qui transpercent le silence et la pénombre. Nous sommes dans les Landes, et une famille d’artificiers pratique son art, de génération en génération.
Le feu, tour à tour inquiétant et purificateur, païen et sacré, mélancolique et joyeux, est bien le personnage principal de ce documentaire d’un genre unique. Il devient une incantation qui relie les êtres vivants entre eux, filmé comme jamais auparavant par la plasticienne et réalisatrice Mona Convert.
SÉANCE EN AVANT-PREMIERE SUIVIE D'UNE RENCONTRE AVEC LA RÉALISATRICE, MONA CONVERT ET D'UN POT DE L'AMITIÉ
UN MOT SUR LE FILM
"Nous sommes dans un territoire de singularité plastique et lumineuse. Dans l'obscurité des commencements, une famille expérimente la poésie du feu. Au cœur de cette nuit que l'on pense éternelle, toute la matière des lieux nous enveloppe. Le film nous conte notre cosmogonie contemporaine avec comme substance originelle l'écoulement de l'eau, le souffle du vent, les ombres de la forêt et l'apparition de la main de l'homme qui va forger les premières flammes de l'artifice. Transformées en lucioles, ces lueurs nous réapprennent à découvrir des formes primitives. […] Ici on expérimente, on transmet, et par son audace formelle, la cinéaste, Mona Convert, nous invite à nous reconnecter avec la matière et une sensorialité oubliées. L'artifice est ici magnifié, la nature affirmée, c'est un retour aux origines du monde et de l'art. Nous nous rapprochons de la peinture, c'est de l'art brut cinématographique. » - Viken Armenian, Damien Faure, Reza Serkanian, et Marc-Antoine Vaugeois - cinéastes de l'ACID