Le ciné thé, c'est une tasse de thé ou de café après la séance de cinéma ! et si vous apportez votre gâteau maison, on vous offre la place !
Deux femmes, colocataires d’âges différents, ont en commun l’interdiction qui leur est faite d’aimer librement : l’une vit loin de son mari, l’autre ne parvient pas à trouver un lieu où rejoindre son amant. Grand Prix au dernier festival de Cannes, All We Imagine As Light s’était distingué par une forme de douceur, une attention humaniste à ces femmes et à l’endroit où elles vivent, Mumbai, un lieu aussi vivant et changeant que ces héroïnes.
LE MOTDE LA REALISATRICE
« Mumbai est une métropole assez cosmopolite. Des gens venus des quatre coins du pays viennent y travailler. C’est un univers multiculturel qui offre une vraie diversité. Les femmes y trouvent du travail un peu plus facilement qu’ailleurs. Je voulais que le film s’attache à ces femmes qui partent de chez elles pour aller travailler ailleurs. Mumbai était le cadre idéal pour en parler. […] La deuxième partie du film se déroule dans un village du littoral de Ratnagiri. Pendant longtemps, beaucoup de gens de cette région venaient travailler dans les filatures de coton de Mumbai qui ont largement dessiné le paysage urbain des quartiers où se passe la première partie du film (Lower Parel et Dadar). Quand les filatures ont fermé leurs portes, les gens ont eu beaucoup de mal à rebondir. C’est à ce moment-là que de nombreuses femmes, dont les maris avaient perdu leur gagne-pain, ont commencé à entretenir leur famille. » - Payal Kapadia