VOYAGE À GAZA : avant-première avec le Ciné-club du Festival Ciné-Palestine !

Événement

Avant-première

Mercredi 16 octobre à 20h30
Une plongée dans la Belle Gaza avant les événements du 7 octobre, par le cinéaste italien Piero Usberti

« Les Palestiniens n’oublient rien. Le plus précieux, c’est leur mémoire », annonce le réalisateur Piero Usberti. Le jeune réalisateur, âgé de 25 ans, a passé trois mois aux côtés de la population de Gaza. Il raconte la pauvreté, la détresse, la vie sans eau ni électricité pendant des heures. Les images datent d’avant le 7 octobre et les contre-attaques israéliennes : nous sommes au printemps 2018, et il tombe dans ce monde clos, mais où de jeunes Palestiniens et Palestiniennes continuent à lutter et à espérer un monde meilleur.

Dans le cadre du Ciné-club du Festival Ciné Palestine, avant-première suivie d'une rencontre avec le réalisateur, Piero Usberti

UN MOT SUR LE FILM

« Le récit de Piero Usberti ne se prétend pas neutre : les rencontres du cinéaste avec les Gazaouis informent nécessairement sa vision. Mais son point de vue reste celui d’un étranger, qui fait de sa distance avec la situation une force. Il nous invite à tout reprendre à zéro, posant les données de base constitutives de Gaza : la Naqba, l’état de siège, le manque d’emplois et d’électricité, l’instrumentalisation du terrorisme de quelques-uns pour soumettre tout un peuple, le poids des traditions. Si Piero Usberti dénonce les violences d’Israël envers les civils palestiniens, les privations de droits qu’ils doivent endurer, transparaissent surtout au fil de son voyage des aspirations universelles, que la situation particulière de la région ne fait qu’exacerber. À rebours des comptes-rendus médiatiques qui généralisent à l’excès, le film égrène des rencontres avec des jeunes gens dont il sait mettre en avant la singularité (...) Le texte sensible mais sans emphase qui guide le récit revient toujours à l’émotion du narrateur, modeste humain parmi les humains. C’est à cette hauteur qu’apparaît avec le plus de clarté une vérité incontestable et pourtant trop facilement oblitérée : le respect dû à toute vie humaine. » - Olivia Cooper-Hadjian, Cinéma du réel

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