L'école Makarenko d'Ivry sur Seine, à découvrir grâce à la caméra de Claire Simon !
Dans le cadre du "Retour de Cannes" du GNCR !
Vingt ans après Récréations, consacré aux cours de récré, la documentariste revient filmer l’école… et monte cette fois dans les classes. Et cette école, c’est Anton Makarenko à Ivry ! Là, Claire Simon filme ce que signifie l’apprentissage. Un apprentissage qui ne concerne pas que les matières scolaires, mais aussi une manière de vivre ensemble. Elle fait le portrait d’une école mixte, ouverte, où priment le dialogue et la confiance. Un constat qui va à l’encontre de bien des débats contemporains, et qui offre une véritable bouffée d’air frais et d’espoir.
Le film en avant première, suivi d'une rencontre avec la réalisatrice, Claire Simon
UN MOT SUR LE FILM
"Faire entrer dans un film la vie, le monde d’aujourd’hui et celui de demain, c’est ce qu’a réussi Claire Simon avec Apprendre. Présenté à Cannes en séance spéciale, ce documentaire a ouvert l’horizon du Festival d’une manière inattendue et heureuse. […] Claire Simon entre à Makarenko sans mode d’emploi, sans parcours préétabli, sans discours. Elle ouvre grand les yeux et les oreilles, se laisse gagner par la vitalité de ce microcosme qui, sous ses airs enfantins, révèle un caractère fascinant : on y pense tout le temps. Pas seulement parce qu’il faut répondre aux questions du maître ou de la maîtresse, mais parce que tout y est étonnement, questionnement, incompréhension et compréhension, réflexion permanente. […] D’un bout à l’autre, Apprendre touche aussi par la manière jamais banale dont Claire Simon laisse s’exprimer son admiration pour ces écoliers lancés sur le chemin, quand même pas si facile, de l’existence. C’est là qu’elle nous parle d’avenir, avec la certitude qu’il commence dans ces classes de banlieue, au fil d’un quotidien où les enseignants posent, sans solennité, des repères, des jalons. Sur leur travail, sur ce main-dans-la-main des adultes avec les enfants, voilà un regard éclairant et enthousiaste, capable de donner tous les espoirs. - Frédéric Strauss, Télérama