Alice Guy en Ciné Concert !

Événement

Ciné concert

Samedi 21 septembre à 18h30
Découvrez l'œuvre d'une pionnière du cinéma, accompagnée par Jacques Cambra !

Alice Guy est, sous bien des abords, une pionnière incontournable de l'Histoire du cinéma : scénariste et réalisatrice, elle signe l'une des premières fictions jamais tournée !
Alors que le public redécouvre son nom depuis quelques années, on est toujours enchanté de voir resurgir quelques pépites de celle qui fut injustement laissée dans l'ombre. Et si l'on prolongeait l’enchantement ? C'est ce que vous propose le musicien et compositeurJacques Cambra avec son ciné-concert bonimenté de 14 oeuvres de la cinéaste !

CINÉ CONCERT COMPOSÉ, INTERPRÉTÉ ET BONIMENTÉ PAR JACQUES CAMBRA

UN MOT SUR ALICE GUY

"Le métier de cinéaste n’existe pas encore. Elle est de ceux qui l’inventent. Pour la première fois au monde, des films sont écrits, réalisés et produits par une femme. Soixante-dix ans avant la Nouvelle Vague, du cinéma d’auteure. Les ingénieurs Gaumont perfectionnent la couleur, le son, elle transcende la technique. Dès 1902, elle utilise le chronophone Demenÿ, qui enregistre la voix sur un cylindre. De son alliance avec les images animées, naît la « Phono-scène », ancêtre du cinéma parlant. Entre 1900 et 1907, elle produit pas moins d’une centaine de courts-métrages, drames, comédies ou westerns, mais surtout saynètes musicales, auxquelles participent des chansonniers célèbres comme Mayol.

Scénarios, casting, lumières, costumes, prises de vue, colorisation des images : Alice Guy est sur tous les fronts. « On m’a laissée me débrouiller seule dans les difficultés des débuts, défricher, mais l’affaire devenant intéressante, et sans doute lucrative, on m’en discuta âprement la direction », se souviendra-t-elle. Elle se bat pour garder sa place. Actionnaire de l’entreprise, Gustave Eiffel la défend bec et ongles. Inventant le métier de directeur de production, elle supervise tous les tournages maison, établit le style Gaumont, caractérisé notamment par les tournages en décors naturels, et forme d’autres pionniers, à commencer par Louis Feuillade, futur auteur des Fantômas. En 1906, elle réalise son chef-d’œuvre : La Vie du Christ, film de 35 minutes, durée exceptionnelle pour l’époque. Vingt-cinq décors, des centaines de figurants, sa passion fait forte impression. Mais l’histoire du cinéma en attribue la paternité à son assistant. Sort que subiront, hélas, nombre de ses œuvres." - Emmanuelle Lequeux, Le Monde

Retour en haut de page