PROJECTION-RENCONTRE : TOXICILY, un autre regard sur la Sicile !

Événement

Projection rencontre

Mardi 17 septembre à 20h30
Une avant-première en partenariat avec Attac 94 et Greenpeace Île-de-France, suivie d'une rencontre avec l'un des cinéastes !

Finir sur cette citation d’Œdipe Roi « qu'il est terrible de savoir, quand le savoir ne sert de rien à celui qui le possède ! », résume les scandales sanitaires qui suivent l’installation de grandes industries. Ici un des plus grands pôles pétrochimiques installé dans le nord de Syracuse : un territoire sacrifié au nom de l’essor économique. Or, cette raffinerie n’est pas qu’une opportunité économique pour la région qui crève du manque de travail, elle empoisonne tout ! La parole est donnée à ceux qui survivent dont on comprend l’impuissance. Mais surtout combien d’histoires comme celle-ci devrons-nous connaître pour que les politiques agissent ?!

 

Avant-première en partenariat avec Attac 94 et Greenpeace Île-de-France suivie d'une rencontre avec le co-réalisateur, Alfonso Pinto

 

LE MOT DES CINÉASTES

« FXD : [...] Un film qui doit nous interroger tous sur notre manière d’habiter le monde, sur ce que nous sommes capables d’accepter pour survivre, sur notre rapport au travail et sur la coexistence parfois toxique des hommes et des usines. Qu’il s’agisse de la dépollution, de la santé ou de l’emploi, les enjeux de la zone pétrochimique d’Augusta résonnent évidemment autour des sites industriels mais pas seulement. Ils doivent susciter de l’introspection, de la mobilisation citoyenne et des débats jusqu’au niveau européen.
AP : D’un autre côté, Toxicily est aussi une tentative de faire émerger des contradictions qui ne concernent pas que la Sicile : l’industrie, le travail, la santé, l’environnement, la pétrochimie. En tant que chercheur j’aimerais pouvoir dire que les énergies fossiles vont bientôt disparaître, mais malheureusement, preuves à la main et au-delà des grandes promesses, nous en sommes encore très loin. À moins de changements radicaux et structurels, la pétrochimie continuera encore d’exister... avec toutes les conséquences du cas. »

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