Au programme du Grand Ciné-club de septembre : la révolte des femmes de chambre d'un palace, racontée avec humour et dignité !
Une séance en partenariat avec La Grande Distribution et l'UL-CGT 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑐𝑎𝑑𝑟𝑒 𝑑𝑢 𝐺𝑟𝑎𝑛𝑑 𝐶𝑖𝑛𝑒́ 𝐶𝑙𝑢𝑏
Ce sont de petites mains qui s’affairent, qui plient, qui rangent, qui frottent. Des petites mains fatiguées, qui décident un jour de se mettre en grève.
S’inspirant de nombreuses luttes de femmes de chambre, notamment celle de Rachel Keke, aujourd’hui députée, Nessim Chikhaoui fait le portrait de femmes admirables, combatives et joyeuses. S’il ne nie jamais la dureté du métier, décrit avec acuité, le réalisateur rend à ces héroïnes toute leur puissance, dans un film où la lutte a des couleurs pop.
Suivi d'une rencontre avec le réalisateur, Nessim Chikhaoui
LE MOT DU RÉALISATEUR
« Ces femmes, je les connais, elles me touchent. Mes tantes, qui viennent de Tunisie ont fait ce métier, les mères de mes copains l’ont fait aussi. Et la mienne, qui n’était pas femme de chambre, a été une « Petite main ». Ce sont ces gens qui me donnent envie de faire du cinéma. Je me suis donc inspiré d’une multitude de témoignages, pas seulement de cas précis, pour faire une fiction qui rende hommage à toutes les femmes de chambre ! […] La sororité entre ces femmes, toutes très fortes, existe, et cela quel que soit l’univers, très différent, dont elles viennent. Il y a toujours de l’entraide entre elles. C’était important de le montrer. Si quelque chose ressort de ce film à mes yeux, c’est cette sororité et cette entraide. Dans le monde qui se prépare, il va en falloir beaucoup. » - Nessim Chikhaoui