Un couple d’ouvriers fuient la ville et l’usine pour trouver du travail dans les champs d’un riche propriétaire terrien dont les jours sont comptés. Sachant ce dernier épris d’Abby, Bill la convainc de l’épouser dans l’idée d’attendre sa mort pour hériter de sa fortune. 
De ce triangle amoureux sur fond de lutte des classes, Malick s’attarde surtout à filmer une nature magnifiée, il restitue les lumières de l’aube et du crépuscule comme rarement vus au cinéma, tout cela enveloppé dans la superbe musique de Camille Saint Saëns. C’est cette poésie visuelle qui nous restera de ce film qui remporta un Oscar pour sa photographie.

UN MOT SUR LE FILM

« Les Moissons du ciel est un poème cosmique, à la fois cruel et éblouissant, dédié aux liens qui unissent contradictoirement les hommes à la nature, sans jamais perdre de vue le soubassement historique et social qui motive le drame. » - Jacques Mandelbaum, Le Monde