Center Stage : à la découverte d'un cinéaste hongkongkais oublié !

Événement

Ciné thé

Vendredi 26 juillet à 14h
Le ciné thé, c'est une tasse de thé ou de café après la séance de cinéma ! et si vous apportez votre gâteau maison, on vous offre la place ! Vous connaissez Wong Kar Wai? Mais connaissez-vous Stanley Kwan?

Pour Stanley Kwan, Maggie Cheung incarne Ruan Lingyu, actrice du cinéma chinois des années 1930, morte en pleine gloire.
À travers l’évocation du destin tragique de cette femme ayant réellement existé, le réalisateur raconte tout un pan du cinéma chinois, ravivant les couleurs d’un monde disparu. En effet, la vie et le destin de son héroïne sont indissociables de l’histoire de son pays et de son cinéma. Et nous laisse mélancolique, avec dans le coeur le sourire inoubliable de cette femme déchue.

UN MOT SUR LE FILM

« Dans ce jeu de miroirs où la reconstitution historique se questionnent en se confiant aux puissances de la fiction (notamment en remettant en scène des films perdus), Kwan centre son film, ici comme ailleurs, sur les visages, observés tant par lui que par ses personnages. Artisan du motif et du spéculaire, ses mélodrames en forme de peintures fragmentaires puisent dans un art déprécié : le maquillage. La blancheur des masques du muet, les expressions empruntées (Lingyu prenant modèle sur la Marlene Dietrich de L’Ange Bleu), les multiples têtes qu’inventent les cosmétiques de prostituées et d’acteurs (sujet de Rouge) tout comme les masques dessinés par des ombres sont pour Kwan, cinéaste-cinéphile et homosexuel à l’affût des genres qu’on peu se donner, autant d’interrogations sur la réanimation artificielle et irrésolue d’images fantomatiques. » - Pierre Eugène, Les Cahiers du cinéma

Retour en haut de page