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Samy a un rêve : l’ascension de l’Everest. Problème : il n’a jamais quitté son 93 natal !
Cette comédie s’inspire d’une expérience réelle : celle de Nadir Dendoune, premier Franco-algérien à avoir accompli cet exploit. Son voyage périlleux a aussi été l’occasion de se frotter aux préjugés des autres et de prouver sa détermination. Deux aspects que l’on retrouve dans ce film, qui les aborde avec beaucoup d’humour !

Suivi d’une rencontre avec Nadir Dendoune animée par le Bondy Blog et d’une vente et dédicace de son livre Un tocard sur le toit du monde

LE MOT DE NADIR DENDOUNE

« Je me disais : j’ai connu la galère, la violence des HLM du 93, j’ai réalisé un tour du monde à vélo, j’ai fait le bouclier humain en Irak, et je suis même devenu journaliste à France 3, alors l’Everest… J’avais tort. Là-haut, j’ai failli laisser ma peau. Plusieurs fois. Tout au long de cette aventure qui a duré deux mois, j’ai pensé très fort à mes parents, illettrés Algériens. J’avais un super concept en tête : une fois au sommet, je planterais côte à côte les deux drapeaux, le français et l’algérien. Une manière de réconcilier mes deux identités, moi qui suis si paumé d’être d’ici et de là-bas, c’est-à-dire de nulle part. Finalement, j’ai confectionné un coeur en carton et j’ai écrit dessus le chiffre 93. Le département le moins aimé de France. Celui où j’ai grandi et que je ne quitterai pour rien au monde. » - Nadir Dendoune, Un tocard sur le toit du monde, JC Lattès, 2010