Un été afghan : souvenirs de James Ivory

Événement

Projection rencontre

Mardi 21 mai à 20h30
Des images historiques uniques pour un récit initiatique intime

Quel plus grand bonheur que d’ouvrir une boîte et de tomber sur des images oubliées de son propre passé ? C’est l’expérience à laquelle James Ivory (Retour à Howard’s End…) nous invite, alors que le cinéaste de 95 ans redécouvre des bobines d’un documentaire inachevé sur Kaboul, tournées durant sa jeunesse. Là, on apprend ses doutes, la conscience inavouée de son homosexualité. Un touchant retour aux origines qui s'appuie sur les images d'un monde à jamais disparu.

Suivi d'une rencontre avec Agnès Devictor, maîtresse de conférences HRD à l'Université Paris 1

UN MOT SUR LE FILM

« Le plus plaisant reste la manière dont le cinéaste mêle les registres, le présent, le passé historique et le passé proche, tout en compulsant des dessins et documents dans sa maison musée et en mêlant ses propres images de Kaboul aux antiques miniatures mogholes. Il évite ainsi l’autobiographie plate et exhaustive pour expliquer l’origine de son art, à la charnière entre la nostalgie postcoloniale et la fascination pour l’Orient – et en particulier pour l’Inde – des jeunes Occidentaux des années 1960 en mal d’exotisme. » - Vincent Ostria L’Humanité

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