
Projection rencontre
Séance dans le cadre de la rétrospective Rabah Ameur-Zaïmeche
Cycle "Nos histoires françaises"
C’était un fameux contrebandier, défiant l’autorité royale dans la France de l’Ancien Régime. Après la mort de Mandrin, en 1755, Belissard et ses hommes reprennent le combat. Avec au cœur un rêve : voir publiés Les Chants de Mandrin, hymne poétique à cet homme en lutte.
En passant du béton des cités à la campagne française, Rabah Ameur-Zaïmeche ne perd en rien de son mordant, ni de son regard aigu sur le fonctionnement de la société.
Suivi d’une rencontre avec Nadia Meflah, critique de cinéma
LE MOT DU RÉALISATEUR
« Inventivité de l’écriture, volonté de mettre en scène, oui ; en même temps qu’enregistrement du geste brut, ruptures de forme et de ton. Des évasions, des éclats, la part de chant et du cri. Dans l’agencement des fragments d’intrigue, dans la composition des séquences, doivent s’imposer des moments différents qui n’appartiennent qu’à l’instant, qu’à l’élan.
C’est le principe de cet élan spontané qui sera mis en valeur, comme une nécessité qui viendra traverser la structure établie. Échappée liée au corps, à la fois concrète, faite de sensations et de rythmes charnels ; et symbolique, cristallisant toutes les aspirations à la liberté. » - Rabah Ameur-Zaïmeche