Avec ses Belles de nuit, Carole Wrona nous fait découvrir l'envers d'un décor, celui de la vie des courtisanes au XIXe siècle. Dans La Nouvelle Femme, fiction de Léa Todorov, une courtisane et sa fille, atteinte d’un handicap mental, rencontrent une femme aux méthodes d’éducation novatrices : Maria Montessori.

19h : Projection de Belles de nuit ou la fin d'une époque (52min) de Carole Wrona suivi d'un échange avec la réalisatrice (entrée libre)

20h45 : La Nouvelle Femme

Des livres de Carole Wrona seront proposés à l’issue de la séance de Belles de nuit ou la fin d’une époque :
Corinne Luchaire, Editions La Tour Verte, 2011
Emilienne d’Alençon : vivre d’amour en 1900, Editions La Tour Verte, 2015
Catherine Sauvage, Editions L’Harmattan, 2020
Fleurette première femme flic, Editions Atlande, 2022

LE MOT DE LA RÉALISATRICE

« J’avais été frappée, à la naissance de ma fille, par mes lacunes en termes de représentations du handicap dans sa diversité. Le personnage principal, Lili, une mère honteuse symbolise donc notre société qui n’accepte pas, qui a peur.. Mais c’était aussi l’idée politique du tournage, de faire se rencontrer une équipe de cinéma et ce groupe d’enfants. Ça a été une expérience très forte pour tout le monde, parce que les peurs et les à prioris se déconstruisent rapidement dès qu’il y a contact. Tout le monde a vite réalisé qu’il n’y avait pas besoin d’être spécialisé pour être en lien, qu’il suffisait au contraire d’être dans le travail, dans l’exigence... » - Léa Todorov