EUREKA : un voyage hors du temps et de l'espace

Événement

Ciné thé

Vendredi 15 mars à 14h30
Le ciné thé, c'est une projection, suivie d'un thé, d'un café, voire d'un gâteau. Et qui amène son gâteau maison se verra offrir sa place !

Citation EUREKA

Dans la réserve de Pine Ridge, une jeune policière croule sous le travail, tandis que sa nièce s’élance dans un voyage en quête de réponses… Énigmatique, l’intrigue d’Eureka l’est assurément. Mais il suffit, comme Sadie, de se laisser prendre au vol dans ce périple entre le temps et l’espace, en terres autochtones. C’est là que se niche toute la beauté de ce film onirique, dont l'étrange poésie rappelle celle d'Apitchapong Weerasethakul.

LE MOT DU RÉALISATEUR

« J’ai souhaité comparer les communautés d’Indiens d’Amérique du Nord à celles qui vivent près de l’Amazonie et qui ont fui la modernité dans l’espoir de préserver leurs traditions ancestrales. Nous nous sommes rendus dans la forêt amazonienne pour y rencontrer ses habitants et leur proposer de jouer dans le film. C’était un rêve qui se concrétisait de pouvoir travailler avec eux et de les considérer comme des acteurs à part entière. J’ai eu envie de me perdre dans la jungle avec eux et mon équipe. De rire, de travailler, de me sentir observé par les oiseaux et les animaux qui vivent au milieu des arbres et qui traversent les fleuves. Des oiseaux qui observent les êtres humains et qui les voient, après une dure journée de travail, trouver un peu d’or – fidèles à la tradition ancestrale de l’orpaillage – sans équipement moderne, ni machines, mais seulement avec l’espoir de s’enrichir rapidement. Enfin, si j’ai souhaité m’atteler à ce projet, c’est parce qu’il s’agissait d’un film que personne n’avait encore fait. Il n’était pas dérisoire de montrer la beauté et la part d’ombre de l’Amérique, de ceux qui y vivent et de ceux qui l’abîment, mais aussi de se laisser griser par un tel spectacle. » - Lisandro Alonso

Retour en haut de page