Munch : Pour tout savoir sur le peintre norvégien !

Événement

Ciné thé

Vendredi 1er mars à 14h
Un ciné thé particulièrement coloré, où le cinéma rencontre la peinture !

Quatre tableaux de la vie du célèbre peintre norvégien, dans toute leur lumière comme leurs aspects les plus sombres. Dans ce biopic, le cinéaste Henrik Martin Dahlsbakken fait entrer en résonance l’âme torturée des œuvres de Munch avec celle, tout aussi intranquille, de leur auteur. À travers quatre séquences, c’est un portrait sous forme de kaléidoscope que nous propose le réalisateur autant qu’une réflexion plus générale sur l’artiste et l’acte de création.

Ciné thé suivi d'une rencontre avec Fanny Drugeon conférencière, historienne de l'art et enseignante à la Galerie Fernand-Léger

LE MOT DU RÉALISATEUR

« Comme la plupart des Norvégiens, je connais les peintures d’Edvard Munch depuis mon enfance, mais c’est après avoir commencé à lire une biographie pendant l’été 2018 que j’ai découvert l’homme qui se cachait derrière la peinture. Son Œuvre est incomparable, mais c’est son dévouement à celle-ci tout au long de sa vie et ses sacrifices qui m’ont vraiment frappé. Le fait qu’aucun cinéaste norvégien n’ait réalisé de long métrage sur Munch me laissait perplexe, alors j’ai commencé à travailler sur ce film. […]Très tôt, j’ai identifié ces quatre périodes déterminantes dans sa vie. Elles m’ont vraiment semblé structurantes et constituaient à mes yeux un point de départ approprié pour essayer de comprendre Munch. Ces différentes périodes sont également révélatrices de l’évolution de ses techniques et de ses motifs tout au long de sa vie. En développant l’idée, j’ai beaucoup pensé à la façon dont Munch apparaîtrait s’il était l’un de nos contemporains, ce qui m’a incité à situer le segment berlinois dans la période actuelle. […]Comme j’ai choisi de donner une tonalité différente à chaque période, à la fois en termes d’écriture et d’approche visuelle, il m’a semblé essentiel de faire appel à des auteurs et à des directeurs de la photographie différents. Ils ont tous apporté leur touche personnelle, ou leur regard sur cet immense artiste, ce qui a enrichi la narration, tandis que j’étais le rédacteur en chef qui devait s’occuper de la vue d’ensemble. Nous étions tous profondément inspirés par Munch et son art. À mon avis, cette collaboration a fonctionné à merveille ! » - Henrik Martin Dahlsbakken

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