Mourir à Ibiza : une rencontre Acid Pop !

Événement

Projection rencontre

Mercredi 7 février à 9h
« Partager le cinéma dont nous rêvons ». C’est le credo de l’Acid, association qui réunit des cinéastes désireux d’accompagner non seulement leurs films, mais aussi les films qu’ils aiment ! Pour cette nouvelle année, nous vous proposons deux sessions Acid Pop : une masterclass sur une thématique de cinéma, une projection, et enfin, un échange avec le public !

Léna arrive à Arles pour retrouver Marius, un garçon qui lui plaît bien mais qu’elle connaît à peine. Elle y rencontre Ali et Maurice, avec qui elle nous une amitié.

Au fil de trois étés, au détour de trois villes, l’amitié et l’amour se mêlent dans ce conte d’été aux accents rohmériens. Un film ensoleillé, plein de la fraîcheur et de la grâce de ces jeunes gens, un film qui s’est construit, lui aussi, en plusieurs temps, selon les désirs des réalisateurs et des acteurs.

Séance précédée d'une discussion sur le thème « Filmer est un jeu » et suivie d'une rencontre avec l'un des réalisateurs, Anton Balekdjian et le cinéaste Clément Schneider

LE MOT DES RÉALISATEURS

« Le film s’est construit progressivement au cours de trois étés successifs, de 2019 à 2021. Nous étions ensemble à la CinéFabrique, dans les départements Scénario, Son et Image et on ressentait très fort la nécessité d’éprouver nos envies de cinéma sans attendre, en nous jetant directement dans un film. Le premier été à Arles, l’envie centrale c’était d’aller travailler en improvisation, le plus légèrement et collectivement possible avec des proches que nous avions envie de filmer, tout en explorant un territoire.

Nous voulions reprendre le motif de CONTE D’ÉTÉ, mais en le détournant avec nos préoccupations et ce qui nous faisait rire. L’idée, c’était qu’une jeune femme venue profiter de ses quelques jours de vacances ne se retrouve confrontée qu’à des garçons complètement incapables de communiquer leurs désirs. C’est une quête de tendresse collective dans laquelle personne n’ose vraiment s’exprimer. Donc ça produit des quiproquos, des malentendus, des surprises. C’est un grand terrain de jeux comique et romanesque et ça correspondait aussi à nos rapports aux autres et à nos angoisses à la sortie de l’adolescence. La peur de ne jamais pouvoir se rencontrer vraiment, d’une solitude indépassable. »

Anton Balekdjian, Mattéo Eustachon, Léo Couture

Retour en haut de page