Apprenant qu’un pylône électrique va être installé sur ses champs, Hasan, comme à son habitude, se prépare à manoeuvrer et faire décaler l’implantation sur les terres de son voisin. Mais, devant partir en pèlerinage à La Mecque, il a promis à sa femme de réparer ses petites manigances et erreurs passées…

Dans les paysages magnifiques superbement filmés de ce film qui se déploie avec ampleur et élégance, nous retrouvons le réalisateur de Miel qui nous avait tant enthousiasmé il y a déjà plus de dix ans. Le temps a passé et Semih Kaplanoglu semble effectuer une introspection dans un récit de la maturité, complexe récit d’initiation de l’âge mûr, où son personnage - humain, trop humain - apprend à affronter ses remords.

Le ciné thé, c'est un film suivi d'une discussion autour d'un thé, d'un café, voire d'une part de gâteau !