Ouverture d'un été ciné-classique : Hommage à Kinuyo Tanaka

Événement

Ciné-club

Soirée du 7 juillet 2022
Son nom et son visage sont parmi les plus célèbres du cinéma japonais. Actrice fétiche de Kenji Mizoguchi, Yasujiro Ozu ou Mikio Naruse, elle a marqué de son jeu tout en retenue plus de 200 films. Mais Kinuyo Tanaka fut aussi une réalisatrice de talent, auteure de six films audacieux et personnels où les femmes tiennent les rôles principaux.

Pour ouvrir le ciné-classique de l'été, nous vous proposons de découvrir deux films de la réalisatrice japonaise Kinuyo Tanaka lors d'une soirée spéciale !

à 18h15 : MADEMOISELLE OGIN

à 20h30 : LA LUNE S’EST LEVÉE
suivi d’un commentaire

Pass Soirée : 5 € (Ami.es du Luxy) / 8 € (Autres)
Restauration possible sur place

Mademoiselle Ogin
Japon - 1962 - 1h42 - vo
Avec Ineko Arima, Tatsuya Nakadai
Dans le Japon du XVIe siècle, Mademoiselle Ogin s’éprend d’un samouraï converti au christianisme. Le couple est en butte aux persécutions qui frappent alors les Chrétiens au Japon…
Mademoiselle Ogin est une oeuvre particulièrement ambitieuse, à la fois film historique et mélodrame. La reconstitution de ce Japon ancien est d’une parfaite beauté, sublimée par les couleurs vives. Mais c’est avant tout dans sa dimension intime que le film émeut, en faisant le portrait déchirant d’un couple perdu dans un siècle où il est rejeté et dont la figure s’impose avec force pour le dernier film de la cinéaste.

La lune s’est levée
Japon - 1955 - 1h42 - vo
Avec Chishû Ryû, Shûji Sano, Hisako Yamane
Les trois filles de M. Narai sont toutes différentes les unes des autres. L’aînée est veuve, la cadette se moque du mariage tandis que la benjamine rêve de la Capitale. Cette dernière va d’ailleurs se mettre en tête de s’occuper des affaires amoureuses de ses soeurs.
Kinuyo Tanaka propose une comédie enjouée et pleine de vie. En adaptant un scénario inédit de Yasujiro Ozu, auquel elle emprunte l’acteur fétiche, Chishû Ryû, la cinéaste se place du côté de la vive jeune fille par qui les bouleversements arrivent, et refuse la moindre résignation : aux jeux de l’amour, rira bien qui rira la dernière.

Retour en haut de page