
Avant-première
Une grande silhouette dans un aéroport. Dans un champ. Dans un château. Que cherche cet homme à l’air doux et inquiet ? Son animal totem, pardi !
On retrouve l’esprit fantaisiste de Delépine dans cette fable bien moins absurde que ce résumé ne pourrait le laisser penser, tant la question de l’écologie et du cadre de vie de chacun·e est au centre de cette comédie douce-amère.
Suivi d'une rencontre avec le réalisateur, Benoît Delépine
LE MOT DU RÉALISATEUR
« Je voulais montrer les paysages en grand, raconter comment les animaux voient la réalité par rapport aux humains. Avec le chef opérateur animalier Thomas Labourasse, on a beaucoup discuté, et lu. L’image qui s’étire jusqu’aux extrémités de l’écran, dans la salle de cinéma, permet d’avoir le point de vue de certains prédateurs qui ont une vision panoramique. On voulait aussi jouer avec ces insectes et rongeurs quasiment myopes, et avec d’autres animaux qui ont les yeux sur le côté. La présence d’une mouche, qui voit le monde au ralenti, a permis d’autres effets. On a aussi dressé un aigle pour qu’il réussisse à s’emparer d’un objet bien précis ! » - Benoît Delépine pour Le Monde
